Les détails de cette étape |
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Avant de repartir d’Alice Springs, nous sommes allés faire un tour à la School of the Air. C’est une école qui donne des cours à distance aux enfants qui vivent dans des régions isolées, dépourvues d’écoles. Nous avons donc pu voir comment fonctionnait ce système, qui s’est nettement amélioré avec le développement des nouvelles technologies.  Les enfants retrouvent donc leur professeur en ligne chaque jour, et peuvent discuter et se voir via webcam. Très pratique quand on voit la grandeur de l’Australie, et le nombre inestimé de régions reculées, perdues dans le fin fond du désert. Dans le même registre on peut trouver le Royal Flying Doctor, qui réunit des docteurs pouvant se déplacer à des milliers de kilomètres à la ronde, pour secourir les habitants des villes qui ne possèdent pas d’hôpitaux proches ou de médecins. Il est possible de visiter le centre de cette organisation, mais ce sera pour la prochaine fois, sûrement quand nous repasserons par Alice Springs.
Et oui nous n’avons pas le temps de visiter tout maintenant car nous devons rapidement nous rendre à Adelaide pour récupérer les parents de Tony. Mais nous reviendrons dans quelques mois pour visiter le reste, et notamment l’Uluru, lieu incontournable quand on voyage à travers l’Australie !
En attendant retour sur la route ! Le paysage est devenu de plus en plus désertique au fur et à mesure qu’on est descendus vers le sud. Nous nous sommes arrêtés dans la petite ville de Coober Pedy, capitale mondiale de l’opale. Là -bas, le paysage est étonnant. Le désert s’étend à perte de vue. La terre a été retournée à plusieurs endroits car beaucoup tentent leur chance pour trouver de l’opale. Nous avons d’ailleurs été visiter une mine, la Tom’s Working Opal Mine, et nous avons nous aussi tenté de trouver de l’opale, mais tout ce que l’on a pu récupérer ce sont des petits morceaux sans valeur. L’autre chose étrange à Coober Pedy, c’est que la grande majorité de la ville se trouve sous terre. On pourrait croire qu’elle est petite, mais non, beaucoup de maisons sont souterraines, ainsi que des églises, des bars, des motels, des campings…
Après cet arrêt dans ce paysage surnaturel (qui a d’ailleurs été le lieu de tournage de plusieurs films de sciences-fiction), nous avons repris la route pour Adelaide. En chemin nous avons fait un arrêt près du Lake Hart, où nous avons passé la nuit car la vue était vraiment magnifique. Nous avons eu d’ailleurs toute la nuit pour profiter pleinement de l’endroit, car nous n’avons pas pu fermer l’œil ! Excepté durant 1 ou 2 heures. En effet, un intrus s’est invité à l’intérieur de Roos. Encore un grand mystère car on ne sait pas du tout par où il a pu entrer ! Bref après quelques doutes, on a vite compris que quelque chose rodait à notre tête. Toute la nuit nous avons eu le droit au bruit des petites pattes courant devant, au fond et même sous le lit ! Au moment où nous avons tenté de nous rendormir, la bêbête a eu la mauvaise idée de marcher sur la tête de Charlotte alors qu’elle était en train de s’endormir ! A partir de là , impossible de retourner au pays des rêves… Armés d’une tapette à mouche (bah oui on n’avait pas grand-chose d’autre sous la main…) et d’une lampe de poche, nous avons tenté de la localiser. Et nous avons réussi à la voir : petite et marron, ce qui nous laisse penser que ce n’est pas une souris, mais un opossum ! Finalement le jour s’est levé, et nous avons repris la route. 500 kilomètres nous attendaient et la nuit blanche ne nous a pas découragés.
Après avoir fait un petit tour dans une fête foraine à Port Augusta, nous sommes enfin arrivés à Adelaide, de nuit. Le début des visites se fera donc demain, puis nous irons accueillir les parents de Tony lundi à 8h à l’aéroport ! J En attendant nous sommes allés faire le plein de tapettes et de beurre de cacahuète, pour nous débarrasser de notre nouveau colocataire, car hors de question de se refaire une deuxième nuit blanche ! Il n’y a plus qu’à espérer qu’elle sera moins coriace que la souris de Coral Bay. Et pour les âmes sensibles, ne vous inquiétez pas, ça ne nous fait pas plaisir de devoir l’achever pour la faire partir, nous lui laissons toutefois la chance de la cage, qui nous permettra de la remettre en liberté plus tard. La balle est dans son camp, à elle de choisir la bonne voie !
See ya ! 😉