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Roos … est toujours vivant

Régulièrement, nous cherchons Roos sur internet.
Cette fois ci c’est la bonne. Nous avons retrouvé sa trace . Il est en vente à Melbourne au prix de $ 9 752.
Je constate que notre travail a été efficace puisqu’il s’agit toujours des housses de coussin que nous avions refait.

Dans tous les cas, il parcours toujours l’Australie et c’est se qui compte :
L’annonce de Roos ici 😉

 

Si un backpack passe ici, n’hésitez pas … Roos est un ami fidèle avec qui vous vivrez une folle aventure 🙂

A bientôt

Regard sur une année d’exception

L’Australie, ce vaste pays-continent de l’autre bout du monde m’a toujours fasciné. Je me demandais étant petit, si un jour je pourrai visiter ce pays qui parait inatteignable. Je n’aurai jamais imaginé que cela arriverait si vite et encore moins que ça serai un tournant dans ma vie.

Partir 14 mois à l’étranger n’est pas évident car il faut tout laisser du jour au lendemain pour construire une nouvelle vie dans un environnement totalement étranger. En effet, il n’y a pas que la langue qui est différente puisque les coutumes et le mode de vie de façon plus général changent réellement. Ainsi, en découvrant le pays d’Oz, j’ai découvert un pays dont la vie est calée sur le rythme du soleil. Les gens se lèvent donc plus tôt que nous en France mais à 17h tout ferme car vers 18/ 19h (selon les saisons) il fait nuit. J’ai également constaté que la « vie internationale » est à l’heure de l’hémisphère nord. Le sud doit donc s’adapter. Par exemple, au moment des jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010, nous nous trouvions à Coral Bay en été où il faisait  40°. Il est donc amusant de voir comment se préparent ces athlètes de l’autre hémisphère pour palier la différence.

Autant de choses qui montrent un manque d’harmonie. La raison ? Chacun aura sa version. La plus neutre pouvant être que la majorité de la population mondiale est située au nord. Une autre pouvant être que le système est lié à la localisation dans l’hémisphère nord des plus grandes puissances.

Pour revenir à notre aventure, il est vrai que c’était géant et que l’ouverture d’esprit est au rendez-vous.

Au départ, on a beau quitter la maison, puis les parents et enfin la France, on ne réalise pas totalement ce que l’on est en train de faire. C’est seulement à l’arrivée lorsque l’on passe la porte de l’aéroport Australien, que l’on pose nos valises et que l’on ne voit personne pour venir nous chercher que l’on prend conscience de l’aventure qui commence. Avec une question que nous nous sommes posée à ce moment précis : « On y est ! Et maintenant on fait quoi ? ».

Après notre arrivée nous avons eu besoin de prendre de nouveaux repères dans notre nouvelle vie et de se familiariser avec l’anglais. Bien que mon niveau anglais pouvait être acceptable il faut prendre conscience qu’un niveau d’anglais scolaire est très différent de la pratique de l’anglais au quotidien. Pour cela, rien de mieux que de s’immerger dès le départ avec ce système génial qu’est le WWOOFING (ou HelpX). Les expériences que nous avons eu dans ce domaine n’ont fait que conforter mon point de vue initial à savoir que, partir 1 mois ou 2 dans une ferme pour travailler en échange du gîte et du couvert reste la meilleure solution pour commencer. On peut ainsi avoir une première approche de la culture australienne mais également et surtout cela permet de se familiariser avec l’anglais et l’accent. Nous concernant, nous avons eu la chance de trouver des familles géniales que sont celle de Lin et celle de Sharron, avec un accueil toujours très chaleureux (encore un grand merci à vous).

Puis le retour à la ville et c’est à ce moment là que l’on a perdu du temps. Nous n’aurions pas dû nous acharner à chercher un travail en ville. En effet, contrairement à tout ce que l’on peut lire sur internet ou voir dans les reportages, il n’est pas si évident de trouver un travail en ville. Il faut compter un délai minimum de 2 ou 3 semaines. Mais bon ne connaissant pas la vie locale nous avons perdu 2 mois qui auraient pu nous  être d’une plus grande utilité ailleurs.

Pour ce qui est de la suite et notamment du roadtrip en tant que tel, je pense que c’est la partie sur laquelle nous nous sommes le mieux débrouillé. Au départ nous n’avions qu’une vague idée de la route que nous allions prendre et il se trouve que nous avons changé le tracé du roadtrip au moins 3 fois. Restant réactif à la situation du moment.

Nous avons eu de merveilleux moments avec des paysages et découvertes sensationnels. Pour ma part, les moments forts et magiques de ce voyage ont été notamment ; la plongée avec ses merveilleuses raies Mantas qui ont une nage totalement envoutante, la découverte de ces grands espaces où la seule loi est celle de la nature et notamment dans le centre rouge (l’Uluru), la découverte de la barrière de corail qui est une immensité féérique de par ses couleurs, sa faune et sa flore mais qui reste malheureusement des plus fragiles. Autant de choses envoutantes qui donnent une dimension autre au voyage mais aussi à notre perception des choses.

Il est vrai que j’ai pris totalement goût à cette vie, où le petit confort de vie laisse place au confort de l’environnement dans lequel on évolue au quotidien. Se voir parcourir plus de 650Km tous les jours dans des zones désertiques, où l’on ne voit que bush, animaux (kangourous, émeus, dingo, Koalas, possums, wombat, …) et autre ligne droite à perte de vue permet de se couper du monde et de prendre conscience que l’on reste un grain de sable parmi tant d’autre. La nature est forte et lorsque l’on dort seul dans un environnement aussi sauvage, où la vie diurne laisse place au coucher du soleil à une importante vie nocturne pour les animaux, cela reste assez intimidant par moments.

Comme toujours, je pense que c’est dans les moments les plus difficiles que nous nous sommes le plus enrichis. Avec nos ennuis (casse moteur, pannes diverses, et autre cambriolage) et contraintes (des finances fébriles, des repas à base de pâtes ou de riz tous les jours) l’ambiance n’était pas forcément toujours à la fête, de ce fait nous avons eu plusieurs moments de remise en cause mais à chaque fois nous avons réussi à nous remonter le moral et reprendre la route dans le but de terminer ce que nous avions commencé.

Cette année, a été une seconde vie qui s’est faite au contact de la nature. Ce mode de vie est incomparable à notre vie habituelle en France mais il n’empêche que c’est  une année sensationnelle et qui nous permet très clairement d’avoir l’esprit encore plus ouvert à notre retour. J’avoue qu’il y a encore quelques années, je n’aurai jamais imaginé être capable de faire une telle aventure. Mais j’ai renforcé mon idée que c’est en ce bousculant un peu comme je l’ai fait, en cherchant toujours à ce dépassé, que l’on arrive à faire de grandes choses. Avec les emails et les retours de nos proches tout au long de l’année, j’ai constaté que nous avons fait voyager beaucoup d’entre vous et donné envie à d’autres. Ilest très difficile de tout lâcher comme ça et de partir. Mais à notre âge, à la fin des études, je pense que c’est le moment le plus propice. Et si certaines personnes sont encore hésitantes, par peur de l’inconnu (ce qui se comprend) je ne dirais, qu’une chose, « Vas-y fonce tu ne le regretteras pas ! »  il y aura des moments difficiles mais rien de bien grave et ça fait partie du jeu mais dans tous les cas, l’enrichissement personnel et l’ouverture d’esprit est au rendez-vous.

Pour finir, je suis vraiment heureux que nous vous ayons fait voyager durant cette année, merci d’avoir été aussi nombreux à suivre cette aventure (jusqu’à 7000 personnes par mois) mais malheureusement nous ne continuerons pas cette année puisque nous sommes de retour en France et qu’à présent nous cherchons un travail dans nos activités respectives pour débuter une nouvelle vie mixant celle de départ avec notre nouveau regard sur le quotidien et l’avenir.

Tony

2010 : Faire le tour de l’Australie en van – 2011 ?

2010 était une année riche en aventures et me laissera plein de souvenirs dans la tête ! En 14 mois nous avons réussi à accomplir ce que nous voulions et qui nous paraissait un peu fou au démarrage : faire le tour de l’Australie en van. L’idée de partir me trottait dans la tête depuis tellement de temps, que je ne regrette pas d’avoir eu enfin le cran de me lancer. Il y a quelques années, l’Australie me paraissait inatteignable, beaucoup trop loin, et j’étais loin d’imaginer qu’à 25 ans je connaîtrais bien mieux ce pays que la France.

Je me souviens lorsque nous avons posé le pied sur le sol australien pour la première fois, le 17 octobre 2009, nous nous sommes regardés et nous nous sommes dit : « On y est, alors maintenant qu’est ce qu’on fait ? ». On se baladait d’hôtels en hôtels avec nos grosses valises. Un peu perdus au démarrage, comme beaucoup de backpackers je pense, on a réussi à prendre nos marques et à se construire une petite vie qui au final, malgré nos craintes, a tenu le coup ! Peut-être qu’à certains moments on s’y est mal pris, notamment le fait de rester trop longtemps à Perth au départ, mais au final aucun regret, car sans tout ça on n’aurait pas connu nos colocataires de Mabel Street et on n’aurait pas non plus fait ce road-trip avec notre superbe bolide Roos.

L’Australie nous aura permis de découvrir plusieurs sortes de boulots que nous n’aurions sûrement jamais fait en France : housekeeping dans un cadre paradisiaque, packeurs de pommes dans la campagne profonde, travailleurs à la chaîne dans une grosse entreprise, mais également le métier de fermier que nous avons pu découvrir au sein de plusieurs familles qui nous ont gentiment accueillies, et je citerais plus particulièrement les familles de Lyn et Sharron qui ont été merveilleuses avec nous, et je les en remercie !

Mais le plus gros de cette aventure restera la route que nous avons parcourue, près de 40 000 km avec des paysages divers et variés. Nous sommes allés dans des endroits où on se sentait seuls au monde, nous avons dormi en pleine nature, nous avons vécu des moments formidables, et pour ma part je retiendrais surtout tous ces contacts avec les animaux aussi bien dans l’eau (raies mantas, requins, dauphins et divers copains de Nemo),   que sur la route (kangourous, koalas, dingos, wombat, opposum, divers oiseaux et perroquets en tous genres mais tout spécialement le kookaburra que j’ai adoré ! 🙂 ). On a certes rencontré certains soucis sur le chemin tels que des pannes coûteuses, un cambriolage, des perturbations nocturnes, ou encore la colocation avec une souris et un opossum, mais on y a fait face et ça ne nous a pas empêché de continuer.

Les plages magnifiques, les paysages qui nous en ont mis plein la vue et tous ces animaux, ça risque de beaucoup me manquer et je suis déjà nostalgique rien que d’y penser mais  je suis contente d’avoir pu faire ce voyage et je conseille vivement à tous ceux qui rêvent d’y aller mais qui ne savent pas trop, de se donner un petit coup au derrière et de foncer, croyez moi ça vaut le détour ! 😉 Merci à tous ceux qui nous ont suivis durant ces 14 mois, en espérant avoir été de bons conseils pour ceux qui préparent leur voyage ! Carnet d’australie reste ouvert et nous tâcherons de le compléter pour mettre à disposition des intéressés quelques informations utiles ! A présent il est temps de reprendre le cours de la vie, et de trouver du travail ! Voilà le prochain objectif pour 2011 ^^

Happy New Year ! 😉

Charlotte

Escale à Singapore

Après 5h d’avion de Perth à Singapore, nous avons passé la journée a visiter la ville que nous n’avions pas entièrement vue à l’allée. Nous avons principalement passé la journée au superbe jardin botanique et notamment au jardin des orchidées.
Le jardin botanique est immense et l’accès y est gratuit. Seul le jardin des orchidées est payant ($5 par adultes ce qui est plus que raisonnable).
La végétation y est superbe et le parc est vraiment bien entretenu !
Il est à noter que si vous aimez ces formidables fleurs que sont les orchidées, vous ne devez en aucun cas louper le jardin qui leur est consacré. Il regroupe des centaines de variétés plus superbes les unes que les autres !
Suite à cela, nous avons utilisé le bus touristique pour faire un tour complet de la ville. Pour ce dernier, lorsque vous voyagez avec Singapore Airlines vous avez 50% de réduction sur le billet soit $6 le bus pour la journée avec autant d’allers et venues que vous le souhaitez.
Pour finir la journée, nous sommes retournés faire un tour près du port où un superbe bâtiment a vu le jour depuis l’an dernier. Situé sur la marina bay sand, il a été inauguré au dernier grand prix de F1.

A présent, retour à l’aéroport dans l’attente de notre vol en A380 pour Paris. La météo a peut-être voulu nous annoncer la couleur, puisqu’en cette fin de journée, il pleut de façon importante.
Dans tous les cas, on espère pouvoir se poser a Roissy étant donné qu’une nouvelle alerte à la neige pour mercredi soir et jeudi a fait son apparition.

A très bientôt … cette fois depuis Paris 😉

Goodbye Australia and thanks for this amazing trip !

Après 14 mois passés à parcourir l’Australie, nous avons accompli notre projet et il est désormais temps pour nous de rentrer. Ayant été absents pour les fêtes de Noël l’an dernier, nous serons là cette année (si la neige nous le permet) !

Durant nos derniers jours sur Perth nous en avons profité pour faire nos derniers achats (souvenirs, cadeaux de Noël…), sachant qu’il faut être très vigilant au poids que cela représente pour les bagages qui ne doivent pas excéder 20 kilos.

La dernière nuit, nous nous sommes fait un petit plaisir et avons quitté notre backpacker pour retourner dans l’hôtel du début, le Travelodge. Un peu de confort avant d’entamer toutes ces heures de voyage pour le retour ça ne fait pas de mal ! Nous sommes allés faire un tour à Herisson Island le soir, histoire de dire au revoir aux kangourous, qui ont souvent croisé notre route (mais heureusement sans jamais les embrasser) !

Le dernier jour, mardi 21 décembre, nous avons fait stocker nos valises par l’hôtel de manière à pouvoir profiter pleinement de cette dernière journée. Nous sommes donc allés à la plage de Cottesloe prendre un bain de soleil, histoire de reprendre quelques couleurs avant de rentrer. Puis le soir nous sommes allés voir le spectacle de Noël de Perth, comme celui de l’an dernier, histoire de nous mettre dans l’ambiance. Difficile d’imaginer que l’on doit quitter cette ville à laquelle on s’est attachés, mais surtout l’Australie, qui laissera une trace indélébile dans nos mémoires. Le cadre de vie, les habitants, la faune, la flore, l’aventure, tout était tellement super ! Et même si on a rencontré certaines galères au cours de notre route, ça faisait partie du jeu, et on revient  en France avec une expérience qui nous a été très enrichissante.

Hier soir nous sommes donc allés récupérer nos bagages au Travelodge, puis un car est venu nous chercher pour nous emmener à l’aéroport. Une fois arrivés sur place il a fallu faire place au premier stress : le poids des bagages. Nos valises pèsent un peu plus de 25 kilos chacunes, et la limite est de 20 kilos. Sans parler des bagages à main qui ne peuvent aller que jusqu’à 7kg, alors que nous on en a le double !  Mais au final c’est passé comme une lettre à la poste et nous voilà en salle d’embarquement à attendre notre avion qui est prévu à 2h du matin.

La fatigue se fait sentir, et le trajet jusqu’à Singapour ne dure que 5h. Sans parler du fait que même la nuit on vient nous distribuer des plateaux repas et avec tous les allers et venus, il a été difficile de fermer l’œil. C’est donc un peu fatigués que nous nous lançons à nouveau à la découverte de Singapour, le temps d’une journée ! 🙂

Un final en musique

Nous avions réservé il y a plus de 6 mois (dès l’ouverture de la billetterie) les places pour le concert de Muse à Perth qui s’est déroulé hier soir. Il s’agissait du tout dernier concert de leur tournée et étant donné que Tony est grand fan de ce groupe de musique anglais, on ne pouvait pas les rater.

Ainsi, nous sommes arrivés dimanche 19 décembre à 11h30 devant le Bussendean Oval pour commencer à faire la queue et

La grille du Bassendean Oval

être sur d’être bien placé dans la fosse. Nous étions les 64 et 65ème personnes arrivés ce matin là. Nous avons donc prévu de la nourriture, des boissons et quelques occupations pour faire passer les 7H30 d’attente qui arrivaient.

A 17H45, les grilles ont enfin été ouvertes et contrairement à la France, la sécurité séparait les mineurs des plus de 18 ans afin de donner un bracelet « passe partout » pour le bar réservé au personnes majeures. Mais peu importe ce bracelet, aussitôt passé ce stand avec fouille complète des sacs, nous avons couru vers la scène et les 7H30 d’attente ont payé puisque nous étions au premier rang devant la scène : un placement idéal.

Biffy Clyro

A 19h, la première partie a commencé pour un show de 25 minutes. Un autre groupe anglais, Biffy Clyro,  a donc chauffé le stade avec leurs musiques plus entrainantes les unes que les autres. Nous ne connaissions pas ce quatuor déchainé mais il faut avouer que leur musique est très sympa et réussi à mettre une bonne ambiance.

Puis comme si nous n’avions pas suffisamment attendu aujourd’hui, il a encore fallut patienter plus d’une heure avant que Muse se décide à gratter les premières notes d’un des titres de son dernier album et ça y est (enfin) … le concert est parti !!

Pendant près de 2h le trio britannique a enchainé ces derniers titres dont

Ouverture du concert de Muse

notamment « United state of eurasia  » et « Undisclose desire » et ceux qui ont fait leur succès comme « Starlight » , « Time is running out » et autre « Butterfly and Hurricane ». Comme toujours le final a commencé par un morceau d’harmonica pour lancer « Knight of Cydonia », dailleur Chris (le bassiste et joueur d’harmonica) a lancé ce petit instrument au public (pour le plus grand plaisir de celui qui a eu la chance de l’attraper).

Comme à leur habitude, la scène a été le théâtre d’impressionnants jeux de lumières et de lasers. Le trio britannique s’est déchainé et le public australien (quelques français) l’était tout autant. Il est amusant de constater l’importante différence d’ambiance entre un concert en France et en Australie. Ici, le public est anglophone, donc le gros avantage est que les titres sont parfaitement connus et ils les chantent en chÅ“ur. A l’inverse en France, bien que les paroles ne soient parfaitement connues que par quelques Fans, le public de notre cher pays est nettement meilleur pour ce qui est de l’appel dû à l’impatience entre la première partie et le concert. Ici, aucun appel, les gens attendaient sagement qu’ils se décident à commencer !! Très étrange 😉

Au final, on en a eu plein les yeux et les oreilles ! Car tout comme à leurs habitudes ils ont su occuper la scène et faire un spectacle digne de leur niveau.

Muse : Matt à la guitare et Dom à la batterie

Retour à la ferme, un an plus tard…

Après un mois passé à Perth à travailler, nous avons tous les deux quitté notre boulot pour pouvoir passer notre dernière semaine à la ferme du début, chez Sharron et Robert.

Nous avons donc du nous débarrasser de nos affaires encombrantes et avons envoyé quatre gros cartons en direction de la France. Car c’est sûr qu’avec tout ce qu’on a, on ne parviendra jamais à tenir les 20kg de bagages autorisés !

Maintenant que le plus gros est parti, nous revoilà avec nos grosses valises. Nous avons quitté le backpacker dans lequel nous sommes restés une semaine, et avons loué une voiture pour une semaine, une Toyota Corolla, qui nous change beaucoup de Roos. Plus rapide, plus confortable et équipée de l’air conditionné ! Après quelques heures de route, nous arrivons à la ferme, contents de retrouver tout le monde, un an plus tard. Ils sont supers avec nous, nous avons été accueillis comme de véritables invités ! Par contre les mouches étaient là aussi pour nous réserver un bel accueil, il y en a des milliers ici ! Nous avons donc repris l’habitude de remettre notre moustiquaire sur la tête ! Pas très glamour, mais efficace !

Nous avons passé une semaine chez eux, Liam, leur fils, a pu retrouver son partenaire de jeu et notamment de Légos avec Tony. Les enfants viennent tout juste de finir l’école pour entamer les grandes vacances d’été. Nous avons d’ailleurs pu assister au spectacle de fin d’année de Liam et Caitlin.

Nous avons retrouvé la bonne cuisine de Sharron, qui est vraiment très douée dans ce domaine. En ce moment, leur verger est plein de fruits : cerises, framboises, mûres, abricots… Nous avons donc eu la chance de goûter de succulentes tartelettes « made home ». On se rattrape de notre année où on n’a pas mangé très varié.

Durant la semaine nous les avons accompagnés faire leurs courses de Noël à Albany. Ca a été l’occasion de revoir le père de Sharron chez qui nous avions passé un week-end l’an dernier. Mais nous avons également revu Lyn et David, car nous sommes allés passer une matinée dans leur ferme à Kojonup pour faire un peu de jardinage. Ca faisait plaisir de les revoir à nouveau.

Sinon, le beau temps de ces derniers jours nous a permis de nettoyer la piscine, qui commençait à devenir un peu trop verte. On y a même trouvé quelques poissons ! Donc nous avons aspiré toutes les algues sous les yeux attentifs d’une grenouille un peu curieuse, et désormais la piscine est toute belle !

Ce petit séjour à la ferme a été aussi l’occasion de revoir quelques kangourous sauvages. Il y en a plein tout autour de la maison à la nuit tombée. Robert nous a donc emmenés faire un tour de 4×4 dans la nuit. Equipé d’un spot, nous avons pu observer plusieurs familles. Nous avons aussi croisé quelques renards, ennemis de Robert, car ils s’attaquent aux poules et aux cochons. Expert en tir, ça lui a donc donné l’occasion de les chasser.

Et voilà déjà une semaine d’écoulée, et bientôt le temps pour nous de retourner à Perth pour la toute dernière ligne droite. Un grand merci à Sharron, Robert, Lyn et David, pour leur accueil, car ils ont vraiment été adorables avec nous !

Demain nous allons passer par Kirup pour récupérer nos fiches de paye à l’endroit où nous avions packé des pommes en juin. Puis nous ferons peut-être un détour par Bunbury, pour revoir un peu la côté, pour une dernière fois… Plus que quelques jours avant de devoir prendre l’avion. On profite, on profite, mais le temps file vite !

Nage avec les dauphins avec Rockingham Wild Encounters

Si vous vous souvenez bien, il y a quelques mois nous avons voulu nager avec les dauphins à Bunbury. Mais l’hiver arrivant, ces derniers n’étaient pas très réceptifs et n’ont pas voulu venir jouer avec nous.

Maintenant que l’été est de retour, Charlotte a voulu retenter sa chance, mais sans Tony. Elle s’est donc levée à l’aube ce matin pour aller à Rockingham cette fois-ci.  Nous étions nombreux sur le bateau et le soleil était au rendez-vous. L’eau était bien plus claire qu’elle ne l’était à Bunbury et il n’a pas fallu très longtemps pour localiser les premiers dauphins.

Première mise à l’eau, qui reste quand même encore bien froide, heureusement nous avions des combinaisons très épaisses. Charlotte a été nommée porteuse du répulsif anti-requin. Et oui pour mettre un peu de piment à la journée, il faut savoir (ou pas, car c’est mieux quand on ne sait pas !), que les requins sont présents dans ces eaux. Il y a quelques semaines, une fille qui faisait le même tour s’est fait attaquée par un requin blanc. Charlotte a donc accroché au pied une corde qui envoie des décharges électriques, et qui est supposé éloigner les requins. Efficace ou non, ça peut toujours rassurer…  Bon au final c’est elle qui s’est prise deux décharges à cause de ça, mais c’est le risque ! 😀

Les premiers dauphins se rapprochent donc du bateau, l’équipage lance le départ et c’est parti nous voilà tous à l’eau, flottant à la surface, accrochés les uns aux autres. Sous l’eau un dauphin fait des tours et on parvient même à entendre les cris de ses copains qui se trouvaient tout autour de nous. Un moment génial ! Nous regagnons le bateau pour laisser le deuxième groupe y aller. Manque de chance pour eux, il leur a fallu un long moment avant de vivre la même chose !

Nous sommes donc partis voir plus loin et avons vu plein de groupes de dauphins. Puis le bateau a accéléré, créant de grosses vagues à l’arrière, et là des dizaines de dauphins s’amusaient à sauter par-dessus les vagues. Superbe spectacle ! Ils nous ont donc suivis pendant un petit moment puis nous sommes repartis dans l’eau. Plusieurs dauphins sont restés avec nous pendant un moment, nous tournant autour, jouant entre eux, poussant des cris… Ca ne donnait pas envie de sortir de l’eau… Il faut savoir que ces dauphins sont complètement sauvages et ne sont jamais appâtés par de la nourriture. Ils sont justes très curieux.

En bref, une journée mémorable qui dépassait toutes les espérances de Charlotte et qui a largement rattrapé la déception de Bunbury ! Au final, elle avait peur de se faire dévorer par le grand requin blanc, mais elle en est ressortie en un seule morceau, et encore de bons souvenirs en tête !

A présent on peut ranger les palmes, masque et tuba car c’était sans doute la dernière plongée du voyage.

Bonne fin de week-end ! 🙂

Si c’était simple ça ne serait pas drôle !

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, la vente de Roos se précisait et l’opération devait avoir lieu vendredi ! Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ??

Donc Tony a pris sa journée de vendredi pour réaliser le déménagement vers notre nouveau logement dans un backpacker (auberge de jeunesse) en plein cÅ“ur de Perth. Après en avoir visité 3 sans place, nous en avons trouvé un avec une chambre dispo. Donc nous avons pris une nuit et avons commencé l’intégralité du déménagement de nos affaires !
Autant dire qu’après un an de vie dans ce cher van on en a des affaires !! lol

Une fois terminé le transfert des affaires (au bout de 2h30) et alors que nous allions commencer le ménage et la vérification, nous recevons un texto de l’acheteur disant  » J’ai trouvé un autre van, c’était une affaire difficile, j’espère que vous n’êtes pas trop déçu ». On ne précisera pas qu’à ce moment précis nous n’avions qu’une envie … lui faire sa fête !!

Au final, nous avons toujours Roos, nous avons du retransférer l’intégralité de nos affaires dans Roos en moins de 45mn (avant de se faire enlever Roos par la fourrière) et négocier pour se faire rembourser au moins une partie de la nuit réservée par l’auberge de jeunesse.
Au final, c’est une journée totalement perdue, une déception importante et surtout nous devons nous remettre à la recherche d’un nouveau propriétaire pour ce fabuleux Roos !!

A bientôt pour la suite … 😉

Un boulot en ville, c’est pas mal non plus !

Cela fait près d’une semaine que nous sommes revenus sur Perth, et contrairement à l’année dernière, il faut avouer que nous avons été plus performants, puisque nous avons tous les deux un boulot !!! Qui a dit que c’était dur de trouver du travail dans cette ville ?! :p

Tony a donc finalement décroché le poste de vendeur de petites voitures pour enfants. Il passe donc sa journée à rouler sur un petit bolide en plastique dans les galeries marchandes des centres commerciaux.

Quant à Charlotte, on lui avait proposé un essai de ventes de robes et accessoires, mais au final les équipes sont déjà pleines en ce moment et étant donné qu’elle n’a toujours pas été payée à ce jour, elle n’a pas trop envie de continuer ! Au final elle a décroché un poste à Target, un grand magasin présent un peu partout en Australie. Elle s’occupe de la caisse, seul problème, il n’y a pas assez d’heures… Du coup elle s’est trouvé un job complémentaire, toujours au même endroit, et va travailler le soir pour refaire les rayons. Voilà de quoi regagner un peu d’argent !

A part ça nous vous annoncions que Roos était désormais en vente. Et bien il ne le sera peut-être plus longtemps car nous avons un acheteur potentiel. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs, nous vous annoncerons tout ça en temps voulu ! Tous ces changements dans notre quotidien, le retour au boulot et la mise en vente de notre « roulotte », nous font peu à peu réaliser qu’il nous reste très peu de temps à profiter de l’été et de la chaleur. Mais Roos repartira sur les routes en nous laissant plein de beaux souvenirs de ces 40 000 km parcourus avec lui.

A présent nous sommes à la recherche d’un appartement ou plutôt d’une colloc’. Il va falloir se dépêcher car si tout se passe bien le déménagement est prévu dans deux jours. D’ici là on vous tiendra au courant !

See ya !

Back to Perth : le road-trip prend fin !

Nous vous avons laissé il y a quelques jours à Esperance, où nous avons passé quelques jours. Tony en a profité pour plonger le long de la jetée. Le paysage n’était pas merveilleux mais les poissons étaient superbes, c’est la première fois qu’il a pu voir certaines espèces.

La journée s’est conclue avec une petite visite aux lions de mer qui viennent au bord de la plage en attendant que les pêcheurs rejettent à la mer des restes de poissons. Pas de chance pour le gros pépère qui nous faisait les yeux doux, nous n’avions pas pêché ce jour là ! Et puis de toute façon vu nos exploits de la dernière fois, il n’aurait pas eu grand-chose à manger. On a tenté de faire un numéro de cirque en lui lançant un ballon pour voir s’il allait nous le renvoyer, mais rien du tout…

Le lendemain nous avons donc repris la route en direction d’Albany, après avoir fait changer le pare-brise de Roos. La route était assez monotone et il faisait très chaud. Nous sommes arrivés en début de soirée et avons retrouvé notre petit camping du début du road-trip, peuplé de familles de kangourous. On ne risque plus d’en voir très beaucoup maintenant alors autant en profiter !

Durant  notre passage à Albany nous avons pu faire quelques photos de Roos, car à présent il est temps de penser à sa revente. Et oui c’est triste de se faire à cette idée car c’est un peu notre première maison, et même si ce n’est qu’un van, il fait partie de notre aventure ! (Pour les intéressés voici le lien de l’annonce sur Gumtree : http://perth.gumtree.com.au/c-Cars-Vehicles-Motorbikes-Parts-caravan-campervan-motor-home-Van-Ford-Econovan-Maxi-with-High-top-FULLY-EQUIPED-W0QQAdIdZ240579653)

Nous avons ensuite repris la route pour la dernière ligne droite jusqu’à Perth. On peut désormais dire que le road-trip est terminé, la boucle est bouclée car nous revoilà à notre point de départ. Après 40 000 km nous avons donc parcouru quasiment l’intégralité du territoire australien (exceptées les parties réservées aux 4×4, mais ça,  ça fera peut-être l’objet d’un prochain road-trip dans quelques années !).

Back to Perth ! Nous sommes maintenant à la recherche d’un travail et essayons de trouver le prochain aventurier qui emmènera Roos sur les routes australiennes. Il nous faut également trouver une nouvelle maison car quand il sera vendu, nous nous retrouverons à la rue ! C’est assez bizarre de se retrouver à Perth, ça rappelle un peu les premiers mois de notre voyage, à l’exception que maintenant on a plein de belles images dans la tête ! 🙂 Nous avons déjà renvoyé un premier carton vers la France, car c’est sûr que les 20 kgs autorisés dans les valises ne seront pas suffisants !!

Pour le travail nous avons déjà une première piste (on est plus rapides que l’année dernière). On va peut-être faire de la vente de jouet et vêtements dans des galeries commerçantes. A suivre… Pour l’instant nous avons du boulot qui nous attend pour la journée de demain mais on ne sait pas encore exactement de quoi il s’agit, ça fera donc l’objet d’un prochain article !

En attendant, bonne semaine à vous, et couvrez vous bien ! :p

Melbourne Cup Day : à vos chapeaux !

Aujourd’hui a lieu un événement australien de grande importance : la Melbourne Cup.

C’est une course hippique qui se tient chaque année à Melbourne, le premier mardi du mois de novembre. Elle rassemble une grande majorité d’australiens, que ce soit sur place ou autour de la télévision. Certaines personnes ou entreprises vont même jusqu’à ne pas travailler ce jour là pour regarder la course. Cette journée est devenue fériée en 2007 pour la ville de Melbourne et le Territoire de la Capitale Australienne (ACT).

Nous avons pu constater en emmenant Roos chez le garagiste ce matin, que tout le personnel était en train de se préparer pour la course. La télévision a été installée exceptionnellement dans la salle de pause. La journée risque de ne pas être très productive… D’ailleurs ils ne peuvent pas réparer Roos aujourd’hui et ont décalé à demain. Coïncidence ? :p

Bref, pour en revenir à la Melbourne Cup c’est l’occasion pour de nombreux australiens de se retrouver en famille autour d’un événement festif et sportif. L’une des grandes traditions pour les femmes est de se coiffer du plus beau chapeau !

Dommage que nous ne soyons pas du côté de Melbourne pour y assister.

En attendant, en ce qui concerne les chevaux, que le meilleur gagne ! 😉

Esperance, un vrai petit paradis !

Voilà deux jours que nous sommes à Esperance et il faut dire que cette ville constitue un lieu de vacances idéal ! Ses plages de sable blanc bordent une eau turquoise et transparente, ce qui rend l’endroit paradisiaque. Mais le vent qui rend la température un peu trop fraîche nous a dissuadés de nous baigner. Enfin on a quand même trempé les pieds ! Comment résister à une mer si belle ? :p

Autre curiosité de la ville, le Pink Lake, un lac qui se veut rose ! Mais bizarrement quand nous nous y sommes allés l’eau était bleue claire! Ca doit dépendre du temps…

Nous avons passé notre week-end au Parc National Cape Le Grand qui se trouve à 50 km à l’est de la ville. Là-bas, encore de très belles plages, qui font d’ailleurs partie des plus belles du monde !

Nous avons fait un premier arrêt à Le Grand Beach, une longue plage de sable fin et blanc, où il n’y avait quasiment personne. Au large on peut apercevoir plusieurs îles de l’Archipel de la Recherche qui abritent des colonies d’oiseaux et de phoques.

D’ailleurs nous avons eu la chance de voir un phoque nager tout près de la deuxième plage où nous sommes allés, à Hellfire Bay. Il était prêt à sortir de l’eau, mais en voyant le monde sur la plage (il y en avait un peu plus), il a changé d’avis et est resté dans l’eau.

Enfin le 3e lieu où nous nous sommes arrêtés et où nous avons passé la nuit est Lucky Bay, une plage fréquentée par quelques kangourous. Nous en avons d’ailleurs vu un qui est venu rendre visite aux pêcheurs. C’est sympa de les voir dans ce paysage de rêve.

D’ailleurs en parlant de pêche, c’est ici que nous avons décidé d’inaugurer notre canne à pêche que nous nous étions achetée il y a quelques semaines ! Nous avons donc voulu nous fondre dans la masse et tenter de ramener du poisson pour le dîner ! Apparemment, les eaux d’Esperance abritent du saumon. Mais malheureusement nous sommes revenus bredouilles et avons du nous contenter du riz qui nous attendait. Mais on a quand même bien rigolé ! 🙂 On retentera notre chance une prochaine fois !

Ce matin, après un dernier petit tour à la plage, nous sommes repartis en ville et avons été faire un tour dans une ferme transformée en parc animalier. Nous avons pu nourrir au biberon des petites chèvres, porter des lapinous et donner à manger aux émeux, moutons, poneys, alpagas et compagnie.  Pour 20$ on pouvait acheter un agneau, mais bon dans Roos ça risquait d’être un peu encombrant ! :/

Demain matin nous emmenons Roos se refaire une beauté, puisqu’on va lui offrir un nouveau pare-brise ! Enfin… offrir, offrir… on n’a pas vraiment le choix en fait ! 🙂 Il sera tout beau pour la revente !

Et l’après midi Tony va plonger sur le récif qui borde la jetée. Vue la beauté de la mer, ce qui se cache en dessous doit être magnifique. Ca fait d’ailleurs partie des meilleurs spots de plongée d’Australie.

A bientôt pour les nouvelles !

La Nullarbor Road … tout un programme

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 2 100 Km

Temps : 4 jours de route et visite

Album photos : (Très prochainement)

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Nous vous avons laissé à Port Augusta il y a une semaine.

Nous avons donc commencé par visiter la Péninsule d’Eyre avec une première étape à Port Lincoln. La côte Est de la péninsule est clairsemée de petits villages miniers ou de pêcheurs, dont l’un est spécialisé dans l’extraction de Jade. Quant à Port Lincoln, cette ville de 10 000 habitants, est connue pour la pêche au thon. Une vraie spécialité locale. Autre particularité de cette ville, c’est la seule commune australienne à proposer de plonger en cage au milieu des grands requins blancs que l’on appâte en lançant du thon dans l’eau. Il faut avouer que Tony avait bien envie de plonger mais le coût est exorbitant puisqu’il faut compter $ 500 pour une journée avec 45 mn de plongée ou $ 3 000 pour une expédition de 4 jours et 3 nuits. On a également profité de cette étape pour faire une révision de Roos avant d’entamer la longue route désertique vers l’ouest.

Nous avons également visité le Lincoln National Park où nous avons croisé des émeus avec leurs bébés et des kangourous durant la nuit puisque nous avons dormi dans le parc. Il est en partie réservé aux 4×4 mais nous avons tout de même pu en visiter une bonne part et ainsi voir de superbes paysages le long de la côte.

Révision faite, nous avons donc repris la route direction la côte Ouest de la péninsule où nous avons visité un autre parc national, celui de Coffin Bay. C’est une mer bleue turquoise que nous avons pu admirer et des vagues venant s’écraser sur les falaises où arrive directement le bush.

Suite à cela, c’est la route de Ceduna que nous avons prise en longeant la côte Ouest. Ceduna, qui signifie en aborigène la ville où l’on se repose, est la dernière ville avant d’entrer sur l’Eyre Highway (appelée aussi Nullarbor road du fait qu’elle traverse le plaine du Nullarbor).

Cette célèbre route est longue de plus de 1 600 Km et relie Ceduna à l’Est, jusqu’à Norseman à l’Ouest. Elle tient ses origines du chemin suivi par les chercheurs d’or pendant la ruée, en longeant la ligne télégraphique. Elle représente aujourd’hui un défi pour beaucoup de personnes. Ainsi, il n’est pas rare de croiser des personnes seules ou des groupes reliant Perth à Adélaide pour une cause solidaire ou pour se prouver qu’ils sont encore capables de se surpasser. Nous avons donc vu plusieurs cyclistes, des cyclomoteurs, des motards qui faisaient ça dans le but de collecter des fonds pour les enfants atteints du cancer… Cette route est si difficile qu’il est conseillé à toutes personnes l’empruntant (quelque soit son moyen de transport) de prévoir plusieurs jours pour la traverser, mais également des stocks d’eau et de nourriture, d’essence et des pièces détachées de rechange pour le véhicule.

La Nullarbor Road est également l’endroit où se trouve la plus longue ligne droite d’Australie (146,6Km) et le plus long golf du monde puisqu’il s’étend sur 1 800 Km (de Ceduna à Kalgoorlie ). Il y a un trou à chacune des roadhouses (étape où l’on trouve de l’essence et des vivres) et d’autres son répartis jusqu’à Kalgoorlie.

Pour notre part c’est donc de l’est vers l’ouest que nous avons emprunté cette route. Et nous avons compris pourquoi c’est un passage obligatoire pour tout traveller en Australie. Les paysages y sont superbes. Tantôt du bush avec des arbres dignes de paysages de savane, tantôt une plaine désertique sans aucun arbre (il s’agit de la plaine du Nullarbor, Nullarbor = sans arbre), tantôt un paysage où le bush vient jusqu’en bordure de côte et où il se mélange avec les eaux azur et turquoises. Autrement dit, il s’agit de 1 600 Km où l’on en a plein les yeux.

A mi-chemin de cette highway, nous avons passé la frontière South Australia / Western Australia. Il faut savoir que le Western australia est l’état le plus rigoureux et le plus regardant sur ce que l’on peut importer depuis les autres états. Il y a donc une frontière physique où des douaniers vous demandent ce que vous avez dans votre véhicule. Nous concernant, nous avons eu le droit à une fouille partielle (heureusement) du van et la douanière nous a pris le miel et une banane (que Tony s’est empressé de manger pour ne pas lui laisser).

Mais pour nous, le défi a été tout autre suite à cette fouille. En effet, quelques kilomètres après avoir passé la frontière, notre cher Roos a décidé de faire des siennes. Il y avait pas mal de vent et 1 mois auparavant nous avions reçu un caillou dans le pare-brise (dans la partie noire superieure droite). C’est donc au milieu de nulle part, que le pare brise a décidé de se fissurer en deux, en plein dans le champ de vision de Tony. Et il faut avouer que c’est relativement gênant. Nous avons donc essayé de limiter les dégâts en mettant du scotch marron dessus, ce qui compliquait d’autant plus pour conduire. Mais nous avons tout de même réussi à faire les 1  000 Km restant jusqu’à Esperance sans encombre.

Résultat, c’est lundi que Roos disposera d’un nouveau pare-brise (tout neuf pour le prochain propriétaire). En attendant, nous allons passé notre week-end à Esperance.

A bientôt pour nos impressions sur cette ville qui semble être un lieu de rêve avec ses plages de sable blanc.

Uluru, Kata Tjuta et Kings Canyon

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 2 150 Km

Temps : 3 jours de route et 3 jours de sports et visites

Album photos : (Très prochainement)

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Après avoir passé deux jours à Alice Springs, nous voilà de retour sur la route en direction de l’Uluru, rocher sacré pour les communautés aborigènes Pitjantjatjara et Yankunytjatjara.

500 kilomètres plus tard, nous voilà arrivés en plein désert, au milieu de nulle part, pour contempler ce monolithe de nos propres yeux. Et ça vaut le détour !

Les couleurs de la roche changent considérablement selon la lumière. Du coup dès notre arrivée nous sommes allés au point d’observation pour assister au coucher du soleil sur l’Uluru. Nous n’étions pas les seuls au rendez-vous puisque une horde de touristes vient là chaque soir pour contempler le spectacle. Les couleurs ont changé peu à peu, virant au rouge vif pour finir dans l’ombre (il faut savoir que la véritable couleur de l’Uluru est le gris, mais on ne peut le constater que par jour de pluie).

Après avoir pris une bonne centaine de photos nous sommes repartis en direction de notre camp qui se trouvait à 50 km de là. Il y avait également la solution de l’Ayers Rock Resort, mais aux vues des prix du camping nous avons préféré la gratuité ! 🙂 Et ce n’était pas plus mal car nous étions en plein bush au milieu des dunes de sable rouge. Bon évidemment nous étions loin d’être tous seuls…

Le lendemain matin, le réveil a sonné à l’aube et nous sommes repartis en direction de l’Uluru pour cette fois-ci assister au lever du soleil ! Et là pareil, des milliers de personnes se lèvent tous les matins à 4h pour assister à l’éveil du monolithe. Encore une chose à ne pas rater !

Après avoir observé l’Uluru de loin nous avons décidé d’aller le voir de plus près en faisant la plus longue des randonnées, la Base Walk (10 km), qui consiste à faire le tour du rocher. Il est interdit de photographier certaines parties car ce sont des lieux sacrés pour les communautés aborigènes.

Le parcours s’est bien déroulé malgré la chaleur. Le chemin n’est pas très fatiguant puisque c’est que du plat. Par contre nous avons rencontré une difficulté. En effet, il a plu il y a quelques jours dans la région ce qui a créé pas mal d’inondations. Le passage était donc fermé à un moment. Ne sachant pas trop par où passer, Tony a voulu passer devant et s’est retrouvé dans un chemin de boue ! Ses pieds se sont embourbés et après une trentaine de pas dans ce bain boueux il a du finir la balade avec les chaussures et chaussettes dans un état que je vous laisse imaginer. Charlotte quant à elle, a attendu sagement qu’il sorte de son pétrin, et a choisi un chemin plus sec, en coupant directement par le bush ! Un grand moment de fous rires ! 🙂

Sur la fin du parcours nous avons vu plusieurs personnes tentant l’ascension de l’Uluru. Ce n’est pas interdit  mais les Aborigènes demandent aux touristes de ne pas le faire par respect pour leur culture, pour leur sécurité et pour préserver la roche.

Après cette journée à l’Uluru nous avons consacré le jour suivant à une deuxième marche, de 7,4 km cette fois, aux Olgas (Kata Tjuta), d’autres formations rocheuses, moins célèbres que l’Uluru mais qui pourtant valent le détour. Elles se trouvent juste à côté, à une quarantaine de kilomètres.

Le 3e jour nous avons repris la route en direction de Kings Canyon qui offre là encore un paysage époustouflant. Une nouvelle marche de 7 kilomètres nous attendait. Nous avons commencé par escalader en haut des falaises puis avons ensuite savouré la vue d’en haut. L’une des meilleures marches que l’on ait faite ! Superbe ! Gare à ceux qui ont vraiment le vertige…

Après ces trois jours sportifs  nous avons repris notre route en direction du sud. Nous avons retrouvé la ville de Coober Pedy, dans laquelle nous ne nous sommes pas attardés cette fois-ci. En deux jours nous avons atteint Port Augusta au sud. Seul problème en ce moment, nous n’avons plus de gaz pour faire à manger, et ce depuis plusieurs jours. Ca a commencé lorsque nous étions au milieu de nulle part, donc inutile de dire que pour réparer le problème ce n’était pas une mince affaire. Nous espérons donc pouvoir trouver une solution rapidement maintenant que nous revenons à la civilisation, histoire de pouvoir remanger normalement de nouveau ! 🙂

A présent nous allons visiter la Péninsule d’Eyre avant de reprendre la route vers le Western Australia.

See you !