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Roos … est toujours vivant

Régulièrement, nous cherchons Roos sur internet.
Cette fois ci c’est la bonne. Nous avons retrouvé sa trace . Il est en vente à Melbourne au prix de $ 9 752.
Je constate que notre travail a été efficace puisqu’il s’agit toujours des housses de coussin que nous avions refait.

Dans tous les cas, il parcours toujours l’Australie et c’est se qui compte :
L’annonce de Roos ici 😉

 

Si un backpack passe ici, n’hésitez pas … Roos est un ami fidèle avec qui vous vivrez une folle aventure 🙂

A bientôt

Regard sur une année d’exception

L’Australie, ce vaste pays-continent de l’autre bout du monde m’a toujours fasciné. Je me demandais étant petit, si un jour je pourrai visiter ce pays qui parait inatteignable. Je n’aurai jamais imaginé que cela arriverait si vite et encore moins que ça serai un tournant dans ma vie.

Partir 14 mois à l’étranger n’est pas évident car il faut tout laisser du jour au lendemain pour construire une nouvelle vie dans un environnement totalement étranger. En effet, il n’y a pas que la langue qui est différente puisque les coutumes et le mode de vie de façon plus général changent réellement. Ainsi, en découvrant le pays d’Oz, j’ai découvert un pays dont la vie est calée sur le rythme du soleil. Les gens se lèvent donc plus tôt que nous en France mais à 17h tout ferme car vers 18/ 19h (selon les saisons) il fait nuit. J’ai également constaté que la « vie internationale » est à l’heure de l’hémisphère nord. Le sud doit donc s’adapter. Par exemple, au moment des jeux olympiques d’hiver de Vancouver en 2010, nous nous trouvions à Coral Bay en été où il faisait  40°. Il est donc amusant de voir comment se préparent ces athlètes de l’autre hémisphère pour palier la différence.

Autant de choses qui montrent un manque d’harmonie. La raison ? Chacun aura sa version. La plus neutre pouvant être que la majorité de la population mondiale est située au nord. Une autre pouvant être que le système est lié à la localisation dans l’hémisphère nord des plus grandes puissances.

Pour revenir à notre aventure, il est vrai que c’était géant et que l’ouverture d’esprit est au rendez-vous.

Au départ, on a beau quitter la maison, puis les parents et enfin la France, on ne réalise pas totalement ce que l’on est en train de faire. C’est seulement à l’arrivée lorsque l’on passe la porte de l’aéroport Australien, que l’on pose nos valises et que l’on ne voit personne pour venir nous chercher que l’on prend conscience de l’aventure qui commence. Avec une question que nous nous sommes posée à ce moment précis : « On y est ! Et maintenant on fait quoi ? ».

Après notre arrivée nous avons eu besoin de prendre de nouveaux repères dans notre nouvelle vie et de se familiariser avec l’anglais. Bien que mon niveau anglais pouvait être acceptable il faut prendre conscience qu’un niveau d’anglais scolaire est très différent de la pratique de l’anglais au quotidien. Pour cela, rien de mieux que de s’immerger dès le départ avec ce système génial qu’est le WWOOFING (ou HelpX). Les expériences que nous avons eu dans ce domaine n’ont fait que conforter mon point de vue initial à savoir que, partir 1 mois ou 2 dans une ferme pour travailler en échange du gîte et du couvert reste la meilleure solution pour commencer. On peut ainsi avoir une première approche de la culture australienne mais également et surtout cela permet de se familiariser avec l’anglais et l’accent. Nous concernant, nous avons eu la chance de trouver des familles géniales que sont celle de Lin et celle de Sharron, avec un accueil toujours très chaleureux (encore un grand merci à vous).

Puis le retour à la ville et c’est à ce moment là que l’on a perdu du temps. Nous n’aurions pas dû nous acharner à chercher un travail en ville. En effet, contrairement à tout ce que l’on peut lire sur internet ou voir dans les reportages, il n’est pas si évident de trouver un travail en ville. Il faut compter un délai minimum de 2 ou 3 semaines. Mais bon ne connaissant pas la vie locale nous avons perdu 2 mois qui auraient pu nous  être d’une plus grande utilité ailleurs.

Pour ce qui est de la suite et notamment du roadtrip en tant que tel, je pense que c’est la partie sur laquelle nous nous sommes le mieux débrouillé. Au départ nous n’avions qu’une vague idée de la route que nous allions prendre et il se trouve que nous avons changé le tracé du roadtrip au moins 3 fois. Restant réactif à la situation du moment.

Nous avons eu de merveilleux moments avec des paysages et découvertes sensationnels. Pour ma part, les moments forts et magiques de ce voyage ont été notamment ; la plongée avec ses merveilleuses raies Mantas qui ont une nage totalement envoutante, la découverte de ces grands espaces où la seule loi est celle de la nature et notamment dans le centre rouge (l’Uluru), la découverte de la barrière de corail qui est une immensité féérique de par ses couleurs, sa faune et sa flore mais qui reste malheureusement des plus fragiles. Autant de choses envoutantes qui donnent une dimension autre au voyage mais aussi à notre perception des choses.

Il est vrai que j’ai pris totalement goût à cette vie, où le petit confort de vie laisse place au confort de l’environnement dans lequel on évolue au quotidien. Se voir parcourir plus de 650Km tous les jours dans des zones désertiques, où l’on ne voit que bush, animaux (kangourous, émeus, dingo, Koalas, possums, wombat, …) et autre ligne droite à perte de vue permet de se couper du monde et de prendre conscience que l’on reste un grain de sable parmi tant d’autre. La nature est forte et lorsque l’on dort seul dans un environnement aussi sauvage, où la vie diurne laisse place au coucher du soleil à une importante vie nocturne pour les animaux, cela reste assez intimidant par moments.

Comme toujours, je pense que c’est dans les moments les plus difficiles que nous nous sommes le plus enrichis. Avec nos ennuis (casse moteur, pannes diverses, et autre cambriolage) et contraintes (des finances fébriles, des repas à base de pâtes ou de riz tous les jours) l’ambiance n’était pas forcément toujours à la fête, de ce fait nous avons eu plusieurs moments de remise en cause mais à chaque fois nous avons réussi à nous remonter le moral et reprendre la route dans le but de terminer ce que nous avions commencé.

Cette année, a été une seconde vie qui s’est faite au contact de la nature. Ce mode de vie est incomparable à notre vie habituelle en France mais il n’empêche que c’est  une année sensationnelle et qui nous permet très clairement d’avoir l’esprit encore plus ouvert à notre retour. J’avoue qu’il y a encore quelques années, je n’aurai jamais imaginé être capable de faire une telle aventure. Mais j’ai renforcé mon idée que c’est en ce bousculant un peu comme je l’ai fait, en cherchant toujours à ce dépassé, que l’on arrive à faire de grandes choses. Avec les emails et les retours de nos proches tout au long de l’année, j’ai constaté que nous avons fait voyager beaucoup d’entre vous et donné envie à d’autres. Ilest très difficile de tout lâcher comme ça et de partir. Mais à notre âge, à la fin des études, je pense que c’est le moment le plus propice. Et si certaines personnes sont encore hésitantes, par peur de l’inconnu (ce qui se comprend) je ne dirais, qu’une chose, « Vas-y fonce tu ne le regretteras pas ! »  il y aura des moments difficiles mais rien de bien grave et ça fait partie du jeu mais dans tous les cas, l’enrichissement personnel et l’ouverture d’esprit est au rendez-vous.

Pour finir, je suis vraiment heureux que nous vous ayons fait voyager durant cette année, merci d’avoir été aussi nombreux à suivre cette aventure (jusqu’à 7000 personnes par mois) mais malheureusement nous ne continuerons pas cette année puisque nous sommes de retour en France et qu’à présent nous cherchons un travail dans nos activités respectives pour débuter une nouvelle vie mixant celle de départ avec notre nouveau regard sur le quotidien et l’avenir.

Tony

Escale à Singapore

Après 5h d’avion de Perth à Singapore, nous avons passé la journée a visiter la ville que nous n’avions pas entièrement vue à l’allée. Nous avons principalement passé la journée au superbe jardin botanique et notamment au jardin des orchidées.
Le jardin botanique est immense et l’accès y est gratuit. Seul le jardin des orchidées est payant ($5 par adultes ce qui est plus que raisonnable).
La végétation y est superbe et le parc est vraiment bien entretenu !
Il est à noter que si vous aimez ces formidables fleurs que sont les orchidées, vous ne devez en aucun cas louper le jardin qui leur est consacré. Il regroupe des centaines de variétés plus superbes les unes que les autres !
Suite à cela, nous avons utilisé le bus touristique pour faire un tour complet de la ville. Pour ce dernier, lorsque vous voyagez avec Singapore Airlines vous avez 50% de réduction sur le billet soit $6 le bus pour la journée avec autant d’allers et venues que vous le souhaitez.
Pour finir la journée, nous sommes retournés faire un tour près du port où un superbe bâtiment a vu le jour depuis l’an dernier. Situé sur la marina bay sand, il a été inauguré au dernier grand prix de F1.

A présent, retour à l’aéroport dans l’attente de notre vol en A380 pour Paris. La météo a peut-être voulu nous annoncer la couleur, puisqu’en cette fin de journée, il pleut de façon importante.
Dans tous les cas, on espère pouvoir se poser a Roissy étant donné qu’une nouvelle alerte à la neige pour mercredi soir et jeudi a fait son apparition.

A très bientôt … cette fois depuis Paris 😉

Un final en musique

Nous avions réservé il y a plus de 6 mois (dès l’ouverture de la billetterie) les places pour le concert de Muse à Perth qui s’est déroulé hier soir. Il s’agissait du tout dernier concert de leur tournée et étant donné que Tony est grand fan de ce groupe de musique anglais, on ne pouvait pas les rater.

Ainsi, nous sommes arrivés dimanche 19 décembre à 11h30 devant le Bussendean Oval pour commencer à faire la queue et

La grille du Bassendean Oval

être sur d’être bien placé dans la fosse. Nous étions les 64 et 65ème personnes arrivés ce matin là. Nous avons donc prévu de la nourriture, des boissons et quelques occupations pour faire passer les 7H30 d’attente qui arrivaient.

A 17H45, les grilles ont enfin été ouvertes et contrairement à la France, la sécurité séparait les mineurs des plus de 18 ans afin de donner un bracelet « passe partout » pour le bar réservé au personnes majeures. Mais peu importe ce bracelet, aussitôt passé ce stand avec fouille complète des sacs, nous avons couru vers la scène et les 7H30 d’attente ont payé puisque nous étions au premier rang devant la scène : un placement idéal.

Biffy Clyro

A 19h, la première partie a commencé pour un show de 25 minutes. Un autre groupe anglais, Biffy Clyro,  a donc chauffé le stade avec leurs musiques plus entrainantes les unes que les autres. Nous ne connaissions pas ce quatuor déchainé mais il faut avouer que leur musique est très sympa et réussi à mettre une bonne ambiance.

Puis comme si nous n’avions pas suffisamment attendu aujourd’hui, il a encore fallut patienter plus d’une heure avant que Muse se décide à gratter les premières notes d’un des titres de son dernier album et ça y est (enfin) … le concert est parti !!

Pendant près de 2h le trio britannique a enchainé ces derniers titres dont

Ouverture du concert de Muse

notamment « United state of eurasia  » et « Undisclose desire » et ceux qui ont fait leur succès comme « Starlight » , « Time is running out » et autre « Butterfly and Hurricane ». Comme toujours le final a commencé par un morceau d’harmonica pour lancer « Knight of Cydonia », dailleur Chris (le bassiste et joueur d’harmonica) a lancé ce petit instrument au public (pour le plus grand plaisir de celui qui a eu la chance de l’attraper).

Comme à leur habitude, la scène a été le théâtre d’impressionnants jeux de lumières et de lasers. Le trio britannique s’est déchainé et le public australien (quelques français) l’était tout autant. Il est amusant de constater l’importante différence d’ambiance entre un concert en France et en Australie. Ici, le public est anglophone, donc le gros avantage est que les titres sont parfaitement connus et ils les chantent en chÅ“ur. A l’inverse en France, bien que les paroles ne soient parfaitement connues que par quelques Fans, le public de notre cher pays est nettement meilleur pour ce qui est de l’appel dû à l’impatience entre la première partie et le concert. Ici, aucun appel, les gens attendaient sagement qu’ils se décident à commencer !! Très étrange 😉

Au final, on en a eu plein les yeux et les oreilles ! Car tout comme à leurs habitudes ils ont su occuper la scène et faire un spectacle digne de leur niveau.

Muse : Matt à la guitare et Dom à la batterie

ça y est c’est fini

Comme prévu, nous avons finalement vendu Roos. C’est hier vendredi que le changement de propriétaire a eu lieu. Les nouveaux heureux conducteurs de Roos sont une famille de français (des parents et leur enfant d’une douzaine d’année). Et oui Roos est un van de français ! Il est vrai que la séparation avec lui était pleine d’émotions mais il faut avouer que parcourir les routes australiennes c’est sa vie et c’est ce qui le rend heureux !

Nous espérons qu’ils en prendront autant soin que nous avons pu le faire ! 😉

Pour ce qui nous concerne, nous sommes donc de nouveau piétons pour une semaine puisque la semaine prochaine nous quittons Perth pour retourner chez Lyn et chez Sharron  ! Et oui nous voulons leur dire au revoir avant notre retour en France.

En attendant, il est vrai que les choses vont à une vitesse folle ! Et que l’on voit le décollage comme si c’était demain !

Si c’était simple ça ne serait pas drôle !

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, la vente de Roos se précisait et l’opération devait avoir lieu vendredi ! Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ??

Donc Tony a pris sa journée de vendredi pour réaliser le déménagement vers notre nouveau logement dans un backpacker (auberge de jeunesse) en plein cÅ“ur de Perth. Après en avoir visité 3 sans place, nous en avons trouvé un avec une chambre dispo. Donc nous avons pris une nuit et avons commencé l’intégralité du déménagement de nos affaires !
Autant dire qu’après un an de vie dans ce cher van on en a des affaires !! lol

Une fois terminé le transfert des affaires (au bout de 2h30) et alors que nous allions commencer le ménage et la vérification, nous recevons un texto de l’acheteur disant  » J’ai trouvé un autre van, c’était une affaire difficile, j’espère que vous n’êtes pas trop déçu ». On ne précisera pas qu’à ce moment précis nous n’avions qu’une envie … lui faire sa fête !!

Au final, nous avons toujours Roos, nous avons du retransférer l’intégralité de nos affaires dans Roos en moins de 45mn (avant de se faire enlever Roos par la fourrière) et négocier pour se faire rembourser au moins une partie de la nuit réservée par l’auberge de jeunesse.
Au final, c’est une journée totalement perdue, une déception importante et surtout nous devons nous remettre à la recherche d’un nouveau propriétaire pour ce fabuleux Roos !!

A bientôt pour la suite … 😉

La Nullarbor Road … tout un programme

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 2 100 Km

Temps : 4 jours de route et visite

Album photos : (Très prochainement)

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Nous vous avons laissé à Port Augusta il y a une semaine.

Nous avons donc commencé par visiter la Péninsule d’Eyre avec une première étape à Port Lincoln. La côte Est de la péninsule est clairsemée de petits villages miniers ou de pêcheurs, dont l’un est spécialisé dans l’extraction de Jade. Quant à Port Lincoln, cette ville de 10 000 habitants, est connue pour la pêche au thon. Une vraie spécialité locale. Autre particularité de cette ville, c’est la seule commune australienne à proposer de plonger en cage au milieu des grands requins blancs que l’on appâte en lançant du thon dans l’eau. Il faut avouer que Tony avait bien envie de plonger mais le coût est exorbitant puisqu’il faut compter $ 500 pour une journée avec 45 mn de plongée ou $ 3 000 pour une expédition de 4 jours et 3 nuits. On a également profité de cette étape pour faire une révision de Roos avant d’entamer la longue route désertique vers l’ouest.

Nous avons également visité le Lincoln National Park où nous avons croisé des émeus avec leurs bébés et des kangourous durant la nuit puisque nous avons dormi dans le parc. Il est en partie réservé aux 4×4 mais nous avons tout de même pu en visiter une bonne part et ainsi voir de superbes paysages le long de la côte.

Révision faite, nous avons donc repris la route direction la côte Ouest de la péninsule où nous avons visité un autre parc national, celui de Coffin Bay. C’est une mer bleue turquoise que nous avons pu admirer et des vagues venant s’écraser sur les falaises où arrive directement le bush.

Suite à cela, c’est la route de Ceduna que nous avons prise en longeant la côte Ouest. Ceduna, qui signifie en aborigène la ville où l’on se repose, est la dernière ville avant d’entrer sur l’Eyre Highway (appelée aussi Nullarbor road du fait qu’elle traverse le plaine du Nullarbor).

Cette célèbre route est longue de plus de 1 600 Km et relie Ceduna à l’Est, jusqu’à Norseman à l’Ouest. Elle tient ses origines du chemin suivi par les chercheurs d’or pendant la ruée, en longeant la ligne télégraphique. Elle représente aujourd’hui un défi pour beaucoup de personnes. Ainsi, il n’est pas rare de croiser des personnes seules ou des groupes reliant Perth à Adélaide pour une cause solidaire ou pour se prouver qu’ils sont encore capables de se surpasser. Nous avons donc vu plusieurs cyclistes, des cyclomoteurs, des motards qui faisaient ça dans le but de collecter des fonds pour les enfants atteints du cancer… Cette route est si difficile qu’il est conseillé à toutes personnes l’empruntant (quelque soit son moyen de transport) de prévoir plusieurs jours pour la traverser, mais également des stocks d’eau et de nourriture, d’essence et des pièces détachées de rechange pour le véhicule.

La Nullarbor Road est également l’endroit où se trouve la plus longue ligne droite d’Australie (146,6Km) et le plus long golf du monde puisqu’il s’étend sur 1 800 Km (de Ceduna à Kalgoorlie ). Il y a un trou à chacune des roadhouses (étape où l’on trouve de l’essence et des vivres) et d’autres son répartis jusqu’à Kalgoorlie.

Pour notre part c’est donc de l’est vers l’ouest que nous avons emprunté cette route. Et nous avons compris pourquoi c’est un passage obligatoire pour tout traveller en Australie. Les paysages y sont superbes. Tantôt du bush avec des arbres dignes de paysages de savane, tantôt une plaine désertique sans aucun arbre (il s’agit de la plaine du Nullarbor, Nullarbor = sans arbre), tantôt un paysage où le bush vient jusqu’en bordure de côte et où il se mélange avec les eaux azur et turquoises. Autrement dit, il s’agit de 1 600 Km où l’on en a plein les yeux.

A mi-chemin de cette highway, nous avons passé la frontière South Australia / Western Australia. Il faut savoir que le Western australia est l’état le plus rigoureux et le plus regardant sur ce que l’on peut importer depuis les autres états. Il y a donc une frontière physique où des douaniers vous demandent ce que vous avez dans votre véhicule. Nous concernant, nous avons eu le droit à une fouille partielle (heureusement) du van et la douanière nous a pris le miel et une banane (que Tony s’est empressé de manger pour ne pas lui laisser).

Mais pour nous, le défi a été tout autre suite à cette fouille. En effet, quelques kilomètres après avoir passé la frontière, notre cher Roos a décidé de faire des siennes. Il y avait pas mal de vent et 1 mois auparavant nous avions reçu un caillou dans le pare-brise (dans la partie noire superieure droite). C’est donc au milieu de nulle part, que le pare brise a décidé de se fissurer en deux, en plein dans le champ de vision de Tony. Et il faut avouer que c’est relativement gênant. Nous avons donc essayé de limiter les dégâts en mettant du scotch marron dessus, ce qui compliquait d’autant plus pour conduire. Mais nous avons tout de même réussi à faire les 1  000 Km restant jusqu’à Esperance sans encombre.

Résultat, c’est lundi que Roos disposera d’un nouveau pare-brise (tout neuf pour le prochain propriétaire). En attendant, nous allons passé notre week-end à Esperance.

A bientôt pour nos impressions sur cette ville qui semble être un lieu de rêve avec ses plages de sable blanc.

Plongée sur la Grande Barrière … un grand jour !

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 2 882 Km

Temps : 1 jour de plongée, 7 jours de route

Album photos :

La grande barrière de corail

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Samedi dernier 8h, embarquement à bord du bateau T5 à la marina de Cairns en direction de la Grande Barrière de Corail. Nous avons eu de la chance puisqu’à notre arrivée à la marina, la pluie a cessé de tomber et au moment de jeter l’ancre, 2h plus tard, sur notre premier site de plongée de la journée, les nuages ont laissé place au soleil qui s’est mis à rayonner. La navigation pendant ces 2heures était bien occupée puisque nous avons chacun eu nos briefing en fonction que l’on snorkel (masque, palmes, tubas) ou que l’on plonge. Puis il y a eu la distribution du matériel et pour terminer en beauté, il a bien fallu être malade un peu car étant donné la houle qu’il y avait, il était très difficile de résister ! (on est Parisiens, on n’est pas Bretons, le bateau et la houle c’est pas tous les jours que l’on voit ça sur la Seine lol).

Au programme de la journée, 3 plongées pour Tony et 3 snorkelling pour Charlotte le tout avec un superbe beau temps et sur un site de rêve pour tout plongeur.

La première plongée s’est donc faites sur le site de Milin reef. Dès notre première mise à l’eau on a pu être impressionnés par la beauté des couleurs des coraux et des poissons. Une faune et une flore aquatique aussi riche est vraiment impressionnante. Des coraux de mille couleurs, des bans de centaines / milliers de poissons nageant tous dans le même sens et tournant tous au même moment avec un reflet du soleil sur leur écailles les faisant briller et scintiller. En parallèle le relief y est vertigineux puisque il y a des falaises abruptes tombant ainsi de 1 mètre sous le niveau de la mer à près de 30mètres que Tony a pu parcourir. Sur tout le pan de cette roche, des coraux y sont accrochés, des poissons s’y cachent, d’autres viennent se nourrir. Pour une première plongée il est vrai que tout ça est vraiment saisissant. Il n’a pas fallu plus de 5 minutes à Charlotte pour rencontrer son premier requin de récif, elle qui n’était pas forcément rassurée à la base, mais au final elle s’est bien faite à l’environnement aquatique et a pu se balader tranquillement au milieu des coraux. D’ailleurs beaucoup de poissons curieux suivent les plongeurs et s’approchent de très près.

Nous avons effectué la deuxième plongée sur le même site. Lors de cette seconde mise à l’eau, nous avons pu découvrir de nouveau poissons que nous n’avions pas encore vu tant la faune est diversifiée et croisé d’autres espèces notamment pour Tony, comme une sting raie à pois, ou encore un requin de récif. Autant dire que ça valait vraiment la peine.

Après ces 2 plongées nous avons pu manger le temps d’atteindre le dernier site. Une fois l’ancre jetée à Tredford reef, nous avons sauté à l’eau pour la dernière fois de la journée. Là encore de superbes couleurs. Le relief était encore plus accidenté et à certains endroits il était possible de voir des parcelles de coraux morts. La cause ? Nous ne le savons pas. Il est vrai que ça faisait un peu paysage lunaire. Cependant, pour la partie restée intacte, nous en avons eu plein les yeux.  Charlotte est tombée nez à nez avec un énorme poisson très impressionnant ! Quand à Tony, il a croisé une tortue qui est venue nager quelques instants à ses côtés, quelle superbe rencontre pour clôturer cette journée !

En bref, pour ceux qui ne peuvent pas encore venir plonger ici, il suffit de regarder « Le Monde de Nemo » car Disney a vraiment reconstitué parfaitement cet écosystème impressionnant. D’ailleurs on a croisé à maintes reprises la famille de ce fameux poisson clown ! C’est une journée inoubliable que nous avons passée. Il est vraiment difficile de penser que l’on peut plonger dans un environnement si somptueux.

Suite à cette dernière journée sur la Grande Barrière de Corail, nous avons dû reprendre la route en direction du nord de Cairns pour terminer notre ascension de la côte, et cette fois à la recherche de cassowaries (ce superbe animal proche de l’autruche ou de l’emeu, qui se caractérise par sa peau bleu et son « casque » en corne sur la tête) mais en vain. Puis nous sommes retournés direction l’est cette fois, en route pour l’Uluru. Au cours de cette route nous avons retrouvé ces chers emeus qui traversent la route en courant, les troupeaux de vaches qui essaient de trouver de l’herbe le long des routes, les aigles et autres rapaces qui se ruent sur la charogne encore fraiche, les kangourous qui apparaissent au coucher du soleil et bien sur le bush qui s’étend à perte de vue. C’est donc 2 500 Km que nous avons parcouru en 3 jours et demi pour atteindre aujourd’hui Alice Springs.

Demain direction l’Uluru pour le coucher de soleil et le lever du lendemain qui parait-il sont merveilleux, et à ne surtout pas rater.

A bientôt pour nos impressions sur ce monolithe mondialement connu avant de reprendre la route pour Perth.

A la découverte du sud de la barrière de corail

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 1 969 Km

Temps : 5 jours de route et 3 jours de sports et visites

Album photos :

De Fraser island aux Whitsundays

Les Whitsundays

Cairns

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Suite à ce beau périple, nous avons donc repris la route en direction de Cairns. Et c’est avec des champs de cannes à sucre que nous avons rencontré un climat et paysage tropical. Ainsi, notre premier arrêt a été dans la ville de Bundaberg et plus particulièrement à l’usine du fameux Rhum du même nom.

Cette visite nous a permis de découvrir le processus de fabrication de ce cher spiritueux. Nous avons donc pu sentir de multiples odeurs en commençant par celle de la canne à sucre, puis de la mélasse et enfin celle du rhum en lui-même. Tony a également eu le plaisir de gouter ce rhum ainsi que la version « Réserve » dont il en a acheté une bouteille.

Puis la route s’est poursuivie jusqu’à Airlie Beach. Cette petite ville très touristique est pleine d’agence de voyages qui proposent des excursions en bateau pour les Whitsundays Islands. Il s’agit d’un regroupement de 74 îles situées dans la partie sud de la barrière de corail. Nous sommes donc partis 2 jours et 2 nuits à bord du New Horizon.

Nous étions 31 à bord de ce 2 mâts. Au programme de la 1ère demi-journée, arrivée sur le bateau et 2 heures de navigation jusqu’à notre lieu de mouillage pour la nuit : au large de la principale île. Le lendemain matin nous avons commencé par une petite marche sur l’île avec accès à un point de vue sur la plage de Whithavens qui est une plage de sable blanc (vraiment très impressionnant) entourée des eaux turquoises et de la barrière de corail. Puis nous avons fait un détour par la plage où nous nous sommes baignés durant 2 heures. Notre second arrêt s’est fait sur Lunchion bay où Tony a plongé et Charlotte a pu faire sa première descente. Les coraux et la vie sous-marine sont vraiment magnifiques, dommage que la météo grisâtre des jours précédents ait opacifiée la visibilité sous-marine. Pour Charlotte, les sensations ont été fortes puisque l’environnement était nouveau mais tout s’est bien passé.

Suite à ces plongées, nous avons mis le cap sur une baie voisine en prévision de notre dernière demi-journée du lendemain matin. C’est donc ici que nous avons passé notre seconde nuit à bord du voilier et que nous avons fêté les 25 ans de Charlotte, l’équipage ayant prévu un gâteau. Enfin, le lendemain nous avons fait du snorkeling pour continuer notre découverte de la barrière de corail avant de reprendre la route pour le continent.

Et oui 25 ans, ça se fête!! C’est donc dans un cadre idyllique et paradisiaque que Charlotte a pu passer le cap du quart de siècle. Il est vrai que c’est tout de même exceptionnel de le fêter sur un voilier en mer qui plus est sur la barrière de corail avec son eau turquoise. En attendant, très bon anniversaire !!

Ce monument international qui se veut être un des sites les plus prisés de tous plongeurs qui se respecte, est tout simplement grandiose. En effet,  les coraux et poissons laissent apparaitre de superbes couleurs grâce aux rayons du soleil. Pour faire plus simple, c’est au moment où l’on découvre cette fabuleuse barrière que l’on s’aperçoit que les créateurs de Nemo (le dessin animé de Disney Pixar), ont parfaitement reproduit les couleurs, la faune et la flore.

De retour sur la terre ferme, nous avons repris la route en direction de Cairns où nous venons d’arriver.

Sur la route c’est un paysage et un temps totalement tropical que nous avons eu. En effet, la route se faufilait entre les montagnes avec tout autour, des champs de canne à sucre et bananiers. En parallèle, il fait 34° et de temps en temps nous avons des averses ce qui est normal du fait que l’on se rapproche de la saison humide dans cette zone australienne.

Pour ce qui est des prochains jours, nous partons à la découverte de Cairns demain, puis samedi nous faisons une journée exclusive de plongée sur la barrière de corail (avec 3 descentes de prévues pour Tony et du snorkeling pour Charlotte). Enfin dimanche c’est le retour sur la route, cette fois ci nous commencerons la grande traversée vers Perth.

A la découverte de la Gold Coast

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 511 Km

Temps : 2 jours de route et 4 jours de sports et visites

Album photos : Très prochainement

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Suite à notre dernier article, nous avons continué la route vers le nord et sommes rentrés dans la Gold Coast. Nous avons ainsi atteint le dernier Etat : le Queensland. La « Gold Coast » s’étend sur 50 Km au sud de Brisbane et constitue une importante zone touristique notamment pour le surf. Autrement dit, la journée il y a parcs d’attraction, surf et autres sports aquatiques et le soir … fête, fête et encore fête.

Nous avons donc effectué un premier arrêt de plusieurs jours dans la ville de Byron Bay. Au programme : nos premières heures de cours de surf pour le premier jour. Notre découverte de ce sport a été vive en émotion. La première partie était constituée (comme tout sport) de quelques échauffements avec étirements et endurance sur la plage (le tout en combinaison). Nous avons poursuivi avec une 2ème partie, cette fois théorique, sur le fonctionnement du surf par rapport aux vagues et sur les conditions de sécurité pour surfer. Par la suite, nous avons découvert la technique pour monter sur le surf avec entrainement sur la plage. Enfin, nous avons passé 2h a essayer d’appliquer ce que l’on faisait très bien sur la plage … dans l’eau, mais là les choses se compliquent. Au final, nous avons tout de même réussi à grimper sur nos planches respectives et à surfer sur quelques mètres (bien sûr il y a eu de nombreux essais infructueux qui nous ont valu plus d’une gamelle !! Mais au final c’est ça qui est drôle!).

Le lendemain matin, Tony a été plonger à Julien Rocks. C’était super, bien que la visibilité était réduite. Au cours de cette plongée, il a pu rencontrer une tortue de plus d’un mètre de long (très impressionnant !) et plus tard il a eu la chance d’entendre une baleine (chose vraiment exceptionnelle). Cette plongée aurait tout de même pu mieux se passer s’il n’avait pas eu de problèmes avec son détendeur (fuite d’air) mais heureusement rien de bien grave !!

L’après midi, nous somme allés faire du kayak en mer pendant 3 h. Jusque-là nous avions eu une météo très agréable puisque nous étions tout le temps en short et tongs. Mais le temps a commencé à se dégrader et nous avons pu constater que les vagues pour surfer par beau temps pouvaient vite devenir plus impressionnantes avec une météo grisâtre. Ainsi, là où un surfer se serait totalement éclaté, nous avons eu des difficultés puisque nous devions mettre notre kayak à l’eau et traverser ces vagues de quelques mètres pour atteindre le large. Après une première tentative totalement échouée (tout comme nous), nous avons réussi à atteindre les eaux calmes à quelques dizaines de mètres de la plage. Nous avons ensuite navigué le long de la côte et c’est ici que des dauphins sont venus à notre rencontre en nageant à la surface, sautant et faisant claquer leur queue sur l’eau. Un moment très impressionnant que nous avons savouré. Peu de temps après nous avons également pu apercevoir des baleines plus au large qui sortaient leur bout du nez  et sautaient hors de l’eau. Pour finir notre balade, le retour sur la plage a été aussi sportif qu’au début. En effet, à l’aller nous allions à la rencontre des vagues, mais au retour, ce sont elles qui venaient et nous poussaient sur la plage. Donc l’arrivée pouvait s’avérer être vraiment fracassante. Et ce fut d’ailleurs le cas…

Le lendemain, nous avons pris la route en direction de Surfers Paradise. Au programme de notre journée d’hier, la visite de cette ville très américanisée et que l’on peut apparenter à Las Vegas ou Miami de par son coté gratte-ciel et fête. Il faut savoir, que la ville est voisine avec de nombreux parcs d’attractions. Aujourd’hui, nous sommes donc allés dans l’un d’entre eux : Le Warner Bros Movie World. Malgré une journée bien pluvieuse, nous avons pu faire la quasi-totalité du parc qui est de taille moyenne (proche de la superficie du Parc Astérix). Nous sommes donc allés à la rencontre de Titi, Bugs Bunny, Dafy Duck mais aussi tous les autres personnages de la Warner que sont Batman, Superman, Scoobidou, … Une bonne journée, mais malheureusement trop humide.

Demain, retour sur la route avec pour objectif Brisbane pour demain soir (oui, oui on va bien finir par y arriver!)

A très vite pour la suite des aventures !

Redouté pour nous et espéré par d’autres : Le retour

Information importante de dernière minute

A 3 mois et demi de Noël, la date de notre retour est définitivement fixée.

Nous avons en effet pris nos billets d’avion pour rentrer en France et fêter Noël avec nos familles.

Décollage prévu de Perth le 22 décembre à 2h du matin. Puis nous passerons notre journée du 22 à Singapore pour continuer la visite commencée à l’aller. Redécollage de Singapore (en A380), le soir même direction Roissy et nous atterrirons le 23 décembre à 6h55.

Nous n’avons donc plus qu’un peu plus de 3 mois et demi pour profiter de l’Australie. Au cours de cette période nous avons 12 000 Km à parcourir pour retourner à Perth (dont la Nullarbor Road qui est la plus longue ligne droite d’Australie) ainsi que d’importantes visites comme la barrière de corail et l’Uluru.
En bref, un bon calendrier nous attend surtout que nous sommes toujours à la recherche d’un travail.

A bientôt

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Départ de Sydney !!

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 216 Km

Temps : 9 jours de route dont 8 jours à Sydney

Album photos : Très prochainement

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Après 2 semaines à Sydney suite au départ des parents de Tony nous avons décidé de reprendre la route pour le nord. Bien que nous ayons eu un essai chacun dans des cafés, rien n’a fait et il semble que les commerçants chercheront à la fin du mois. Mais nous ne pouvons pas attendre car à présent le temps nous est compté si nous voulons revenir pour Noël comme nous l’annoncions il y a quelques temps.

En effet, nous n’avons trouvé aucun travail pour le moment et il n’est en aucun cas envisageable de recommencer l’erreur de Perth à savoir rester et stagner en perdant temps et argent.  Autrement dit, nous poursuivons notre route et dès que nous trouverons un travail nous nous arrêterons.

Concernant Sydney, c’est une ville agréable qui a été submergée par l’influence et l’immigration asiatique. Cela ce voit aussi bien dans la population que dans la cuisine. De ce fait, la communauté asiatique est extrêmement développée.

Depuis notre arrivée dans cette ville, nous avons eu l’occasion de visiter pas mal de monuments, en commençant par l’opéra, puis le célébrissime Harbour Bridge, mais également la tour AMP qui permet d’avoir une vue dominante de Sydney , le quartier de Darling Harbour, le quartier olympique (puisque Sydney a accueilli les Jeux Olympiques de 2000), l’observatoire astronomique, Hyde Park et le jardin botanique. Autrement dit il y a beaucoup de choses à faire et à voir dans cette ville très animée.

A présent, cap vers le nord jusqu’à la barrière de corail.

A bientôt

Retrouvailles après 10 mois …

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètres : 2 784 Km

Temps : 10 jours de routes dont 3,5 jours à Adelaide

Album photos : Adelaide

Les péninsules de Yorke et Fleurieu

Kangaroo Island

De Kangaroo Island au Victoria

Du South Australia à Melbourne

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Ça  y est les parents de Tony sont arrivés il y a une semaine et parcourent l’Australie avec nous jusqu’à la fin du mois. Il est vrai qu’après 10 mois les retrouvailles ont été pleines d’émotions! Donc aussitôt arrivés nous avons consacré 2 jours à la visite de la ville d’Adelaide. Cette ville est très agréable avec ses nombreux parcs et son très beau jardin botanique. Elle comporte de nombreux vieux bâtiments qui lui donnent un certain charme. Puis nous avons pris la route vers le nord en direction de la péninsule de Yorke où nous y avons passé 2 jours. Cette péninsule n’a que peu d’intérêt puisque les paysages ne sont autre que des champs de cultures. Seul Ines National Park à la pointe, vaut le coup. Nous avons ensuite pris la direction de la péninsule de Fleurieu (au sud d’Adelaide) qui donne accès via un ferry à la fameuse Kangaroo Island. Dans cette péninsule il ne faut pas louper la partie vignoble dans la partie nord, avec un petit tour dans les caves (où nous avons d’ailleurs acheté quelques bouteilles) et la petite ville de Victor Harbor au sud de la péninsule. Pour ce qui est de Kangaroo Island nous avons eu un très mauvais temps mais ça ne nous a pas empêché d’apprécier cette île à sa juste valeur. En effet, il s’agit d’une superbe île où nous avons pu admirer kangourous, koalas, echidnas, lions de mer, phoques, chats sauvages et de nombreux oiseaux (oies, pélicans, petit oiseau bleu, …). Autrement dit un large éventail de la faune australienne se concentre dans ce superbe lieu aux paysages tous plus surprenants les uns que les autres. Vu le prix élevé du ferry nous avons décidé de ne prendre qu’un seul van avec nous, ça a donc été l’occasion de monter notre superbe tente dans laquelle les parents de Tony ont pu expérimenter deux nuits de camping sous la tempête ! Mémorable ! Après 2 jours de visites nous sommes retournés sur le continent pour continuer en direction de Melbourne. Le premier arrêt à été a Victor Harbor. Au large de cette petite ville, Granite Island vaut le détour. Puis nous avons continué la route touristique. Tout le long nous avons croisé de nombreux villages anciens plein de charme et avec de beaux paysages. Choses impressionnantes, les vagues qui viennent s’écraser sur les digues ainsi que les forets de sapins liées à l’industrie locale du bois. Demain, dernière journée avant d’arriver à Melbourne. A bientôt

De Darwin à Alice Springs

Les détails de cette étape

Nombre de Kilomètre : 2 093 km

Temps : 5 jours de routes et 1 jour de visite

Album photos :

Kakadou National Park

De Kakakou à Alice Springs

Alice Springs

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Marche de nuit (4)Avant de quitter Darwin nous sommes allez faire un tour jeudi soir au marché nocturne. Ce marché très agréable se compose d’une partie art, avec des artistes aborigènes qui réalisent des tableaux, une partie objets de toutes sortes (vente d’instruments de musiques, d’objets de déco, …) et enfin une partie culinaire. Dans cette dernière partie, qui est dominée en grande majorité par la présence asiatique, nous avons tout de même pu découvrir un stand avec des spécialités Australienne. Ainsi on  a pu déguster différentes brochettes à savoir : du kangourou (fort en goût mais pas mauvais); de l’émeu (un peu moins fort que le kangourou mais bon également), du chameau (excellent, proche du boeuf) et enfin du crocodile (excellent ça fond dans la bouche, proche du poulet) et dommage mais ils n’avaient plus d’opossum. Pour finir ce merveilleux repas, nous nous sommes tournés vers nos racines (et oui, la France nous manque par certains côtés) et avons donc dégusté (après avoir fait une longue queue) de très bonnes crêpes !! (encore une preuve que la cuisine française est plus qu’apréciée en australie).
Suite a ce bon repas plein de saveurs, nous avons pris la route en direction du Kakadu National Park (plus grand parc national australien Kakadu National park (47)qui est inscrit au patrimoine mondial). Nous avons passé 2 jours à le visiter et il faut avouer que nous avons été déçu. Plus de la moitié du parc est à visiter uniquement avec un 4×4 donc nous n’avons pas pu y aller et pour le reste, il n’y avait pas grand chose de palpitant à voir, excepté de vieilles fresques aborigènes peintes sur les rochers. De plus, les animaux sont plutôt rares en dehors des oiseaux. Donc décevant et nous avons nettement préféré le Litchfield National Park.
Nous avons donc continué la Stuart Highway (autoroute australienne aux allures d’une petite nationale française qui traverse le pays du nord au sud et relie Darwin à Adelaide via Alice springs). Sur la route nous avons commencé par rencontrer un aborigène qui nous a déconseillé l’aire de repos que nous avions sélectionnée pour passer la nuit en nous expliquant qu’il y avait eu et qu’il y a encore des gens commes nous (autrement dit des touristes) qui meurent sur cette route (autrement dit qui sont tués). Charlotte a donc eu quelques frayeurs a l’approche de l’aire de repos surtout qu’il faisait nuit quand nous sommes arrivés. Nous avons donc du nous y arrêter tout de même pour y dormir. Mais plus de peur que de mal vu que nous sommes toujours en vie.
Bitter spring riviere d eau thermale (11)Le lendemain matin, nous avons fait un petit tour dans le park de Matharanka où il y a une rivière d’eau thermale (environ 30°) donc nous avons pris notre petit bain thermal pendant 1h avant de continuer la route. Il faut avouer que ce fut bien agréable bien qu’il y ait un peu de vase partout dans le fond. Puis nous avons repris la route jusqu’à l’arrêt suivant à savoir Daily Water. Ici l’attraction est un bar qui est décoré par les clients. En effet, les gens qui sont de passage peuvent laisser : t-shirts, tongs, soutiens gorges, photos, papiers d’identité, cartes bancaires, billets ou pièces, etc … et l’accrocher au mur. Autrement dit vous trouvez de tout sur les murs sauf de la peinture ou du papier peint. Comme il se doit nous avons donc laissé une petite photo de nous, dédicacée.
Le lendemain, nous avons constaté que nous avions pris la bonne route puisque le froid est de retour et que nous devons de nouveau troquer tongs et short contre baskets et jeans. Mais il parait que c’est exceptionnel qu’il fasse aussi froid à cette periode dans le centre australien. Enfin, avant d’arriver à Alice Springs, nous avons fait un crochet par Aileron qui est un village aborigène où se dressent des statues de plusieurs dizaines de mètres et qui représentent un chasseur et une mère avec son fils, tous aborigènes.
Lundi, nous sommes donc enfin arrivés à Alice springs qui est la seule grande ville du coeur rouge australien. Cette ville est très surprenante puisqu’elle est dressée au milieu de collines et entourée par la Todd River. Ainsi, au coeur de la ville vous pouvez apercevoir des roches rouges apparaitre à quelques carrefours. Alice Springs est en majorité aborigène et est vraiment agréable. On a pu visiter un centre de reptile, avec serpents, lézards et autres varants. Charlotte a pu à nouveau câliner quelques reptiles.  Hier soir, nous avons assisté à un concert de didgeridoo qui est l’instrument traditionnel australien (et il va s’en dire que cet instrument est aborigène). Le son qui en sort est vraiment impresionnant et envoutant. mais jugez par vous même dans la vidéo qui suit (à venir d’ici 3 jours).
A présent, il est temps de reprendre la route pour Adelaide , où nous devons être dimanche pour l’accueil des parents de Tony qui nous rejoignent pour 3 semaines. Quant à Alice Springs nous y repasserons dans quelques mois pour finir la visite lorsque nous finirons de boucler la route vers Perth.

A bientôt

La vidéo du Live :


Avant de quitter Darwin nous sommes allez faire un tour jeudi soir au marché nocturne. Ce marché très agréable se compose d’une partie art, avec des artistes aborigènes qui réalisent des tableaux, une partie objets de toutes sortes (vente d’instruments de musiques, d’objets de déco, …) et enfin une partie culinaire. Dans cette dernière partie, qui est dominée en grande majorité par la présence asiatique, nous avons tout de même pu découvrir un stand avec des spécialités Australienne. Ainsi on  a pu déguster différentes brochettes à savoir : du kangourou (fort en goût mais pas mauvais); de l’émeu (un peu moins fort que le kangourou mais bon également), du chameau (excellent, proche du boeuf) et enfin du crocodile (excellent ça fond dans la bouche, proche du poulet) et dommage mais ils n’avaient plus d’opossum. Pour finir ce merveilleux repas, nous nous sommes tournés vers nos racines (et oui, la France nous manque par certains côtés) et avons donc dégusté (après avoir fait une longue queue) de très bonnes crêpes !! (encore une preuve que la cuisine française est plus qu’apréciée en australie).
Suite a ce bon repas plein de saveurs, nous avons pris la route en direction du Kakadu National Park (plus grand parc national australien qui est inscrit au patrimoine mondial). Nous avons passé 2 jours à le visiter et il faut avouer que nous avons été déçu. Plus de la moitié du parc est à visiter uniquement avec un 4×4 donc nous n’avons pas pu y aller et pour le reste, il n’y avait pas grand chose de palpitant à voir, excepté de vieilles fresques aborigènes peintes sur les rochers. De plus, les animaux sont plutôt rares en dehors des oiseaux. Donc décevant et nous avons nettement préféré le Litchfield National Park.
Nous avons donc continué la Stuart Highway (autoroute australienne aux allures d’une petite nationale française qui traverse le pays du nord au sud et relie Darwin à Adelaide via Alice springs). Sur la route nous avons commencé par rencontrer un aborigène qui nous a déconseillé l’aire de repos que nous avions sélectionnée pour passer la nuit en nous expliquant qu’il y avait eu et qu’il y a encore des gens commes nous (autrement dit des touristes) qui meurent sur cette route (autrement dit qui sont tués). Charlotte a donc eu quelques frayeurs a l’approche de l’aire de repos surtout qu’il faisait nuit quand nous sommes arrivés. Nous avons donc du nous y arrêter tout de même pour y dormir. Mais plus de peur que de mal vu que nous sommes toujours en vie.
Le lendemain matin, nous avons fait un petit tour dans le park de Matharanka où il y a une rivière d’eau thermale (environ 30°) donc nous avons pris notre petit bain thermal pendant 1h avant de continuer la route. Il faut avouer que ce fut bien agréable bien qu’il y ait un peu de vase partout dans le fond. Puis nous avons repris la route jusqu’à l’arrêt suivant à savoir Daily Water. Ici l’attraction est un bar qui est décoré par les clients. En effet, les gens qui sont de passage peuvent laisser : t-shirts, tongs, soutiens gorges, photos, papiers d’identité, cartes bancaires, billets ou pièces, etc … et l’accrocher au mur. Autrement dit vous trouvez de tout sur les murs sauf de la peinture ou du papier peint. Comme il se doit nous avons donc laissé une petite photo de nous, dédicacée.
Le lendemain, nous avons constaté que nous avions pris la bonne route puisque le froid est de retour et que nous devons de nouveau troquer tongs et short contre baskets et jeans. Mais il parait que c’est exceptionnel qu’il fasse aussi froid à cette periode dans le centre australien. Enfin, avant d’arriver à Alice Springs, nous avons fait un crochet par Aileron qui est un village aborigène où se dressent des statues de plusieurs dizaines de mètres et qui représentent un chasseur et une mère avec son fils, tous aborigènes.
Lundi, nous sommes donc enfin arrivés à Alice springs qui est la seule grande ville du coeur rouge australien. Cette ville est très surprenante puisqu’elle est dressée au milieu de collines et entourée par la Todd River. Ainsi, au coeur de la ville vous pouvez apercevoir des roches rouges apparaitre à quelques carrefours. Alice Springs est en majorité aborigène et est vraiment agréable. On a pu visiter un centre de reptile, avec serpents, lézards et autres varants. Charlotte a pu à nouveau câliner quelques reptiles.  Hier soir, nous avons assisté à un concert de didgeridoo qui est l’instrument traditionnel australien (et il va s’en dire que cet instrument est aborigène). Le son qui en sort est vraiment impresionnant et envoutant. mais jugez par vous même dans la vidéo qui suit (à venir d’ici 3 jours).
A présent, il est temps de reprendre la route pour Adelaide , où nous devons être dimanche pour l’accueil des parents de Tony qui nous rejoignent pour 3 semaines. Quand à Alice Springs nous y repasserons dans quelques mois pour finir la visite lorsque nous finirons de boucler la route vers Perth.

A bientôt

De retour dans un climat tropical

Les détails de cette étape

Nombre de Km : 1786 Km

Temps : 5 jours

Album photos : En route vers Port Hedland

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Après une halte d’une journée à Kalgoorlie, nous avons attaqué les nombreux kilomètres qui nous attendaient pour le Nord (Destination Port Hedland dans un premier temps).

Le premier jour nous avons fait un dernier petit tour de Kalgoorlie le matin pour finir notre visite de cette ville qui, il faut l’avouer, vaut vraiment le détour. Puis c’est par la Goldfield Highway que nous avons décidé de passer pour monter le plus vite au nord. D’un autre côté le choix était plutôt restreint puisqu’il s’agit de la seule route au départ de Kalgoorlie pour le nord. Nous avons donc croisé plusieurs villages dont la population n’excédait pas parfois les 100 habitants. Autrement dit, ça n’était pas de gros villages bien vivants. Le soir nous avons posé notre van à Niagara Dam (un dam est le réservoir d’eau d’une ville/village). Sur la route,  nous avons commencé à croiser des villages de communautés aborigènes. Ce camp est un peu difficile à trouver car le chemin n’est pas présent sur la carte. Mais bon nous y sommes parvenus et il est vrai que ce site est idéal pour dormir.

Le second jour nous avons entamé la route tôt le matin. Pour commencer la journée nous avons continué la piste qui mène du dam au village de Leonora. C’est lors de ce trajet que nous avons croisé une ville à l’abandon. Le temps s’est comme figé. Ainsi, il reste des ruines et quelques boutiques encore debout mais la végétation a repris sa place. A Leonora nous avons donc retrouvé la Highway que nous avons suivie jusqu’à Wiluna. Sur la route notre chemin a croisé celui d’une autruche alors que ce cher Roos était à vive allure. Mais avec de bon réflexes, Tony à réussi à l’éviter et tout comme nous cet animal sauvage a pu continuer son chemin. Et oui en Australie, on est susceptible de croiser de nombreux animaux sauvages à tout moment sur la route (autruches, kangourous, vaches, moutons, dingos: des chiens sauvages, chats sauvages, renards, …) ce qui explique les nombreux cadavres le long des routes. Autre rencontre impressionnante : les énormes road-trains. Un road-train, est un camion avec 2, 3 ou 4 remorques. Évidemment nous en avons toujours croisés, mais a présent ils sont vraiment impressionnants car dans cette partie de l’Australie ils ont le droit d’avoir 4 remorques autrement dit, ils approchent les 60 mètres de long. Ces trains routiers, sont surpuissants puisqu’ils roulent sans problème à plus de 110km/h et nous doublent donc par la même occasion. Nous avons cependant eu l’opportunité d’en doubler un et on a pu constater qu’il faut une longue distance pour y arriver. Après toutes ces rencontres, nous avons décidé une fois arrivés à Wiluna de prendre un raccourci. Ce dernier long de 200Km, ne dispose d’aucune route adjacente et il s’agit d’une piste, mais il nous permet de faire 300 Km de moins qu’en suivant la highway. Nous nous sommes donc lancés à l’assaut de cette piste sur laquelle nous avons vu de superbes  paysages plus désertiques les uns que les autres avec quelques kangourous de temps en temps. Arrivés à mi-chemin nous avons rencontré un imprévu de taille puisque la piste était inondée sur toute sa largeur. L’inondation était si importante qu’il n’était en aucun cas envisageable d’essayer de traverser car nous nous serions embourbés. Seule solution faire demi-tour et prendre la highway comme c’était prévu initialement, mais nous ne voulions pas de cette solution car cela signifierait que nous avons perdu et du temps et de l’argent (en essence) donc autre solution possible : contourner en passant à travers le bush tout simplement. C’est donc ce que nous avons fait du côté où il n’y avait pas d’arbre puisque du fait de la hauteur de Roos nous sommes limités : un vrai slalom entre les buissons. Et durant les 100 Km suivants nous avons eu de nombreuses inondations plus ou moins importantes et nous avons du réitérer cette solution une fois. Résultat : plein de poussière sur Roos mais aussi à l’intérieur ! Donc le soir nous avons du tout nettoyer. A l’issu de ce raccourci qui nous a donné du fil à retordre, nous avons campé 50 Km plus loin sur une petite aire de repos près d’une rivière.

Le troisième jour nous avons pris la direction du Karijini National Park qui se trouve au cÅ“ur des exploitations minières d’Australie. En ce moment, c’est la période des vacances scolaires et nous avons rencontré tous les vacanciers dans ce parc. A notre grande surprise lors de notre arrivée tous les campements étaient pleins et un camp temporaire était installé. C »est donc ici que nous avons fait escale.

Le lendemain matin, nous sommes partis à la découverte des Gorges de Dales dans ce National Park. Il faut l’avouer une petite randonnée dans les gorges est inévitable tant le paysage est impressionnant avec les cascades et autres piscines naturelles d’eau douce. Tony a même piqué une petite tête très rapidement puisque la température de l’eau devait avoisiner les 10 à 15°C. Au cours de cette promenade nous avons rencontré Pierre et Amandine, un couple de français avec qui nous avons partagé la visite et l’après-midi nous avons repris la route tous ensemble en direction de Port Hedland, ce grand port industriel international où transit les minerais extraits dans les terres. Sur la route, leur van a rencontré une panne qui semblait provenir de la batterie et à défaut de pouvoir le redémarrer en le branchant sur notre Roos adoré, un road-train s’est arrêté pour nous donner un coup de main. Résultat c’est en tirant leur van (avec la sangle de ce très sympathique routier) que Roos leur a permis de redémarrer.

Nous sommes donc arrivés de nuit à Port Hedland après avoir croisé de nombreuses vaches sur la route. C’est une ville très illuminée durant la nuit mais qui reste tout de même très laide la journée puisqu’il s’agit d’une ville industrielle où la population (en partie aborigène) vit des exploitations minières (d’acier et de sel). Paradoxalement, cette ville qui semble pauvre aux premiers abords, dispose de très hauts niveaux de salaire puisqu’une personne qui travaille dans les mines peut gagner jusqu’à $15 000 / mois. Si on avait su ça plus tôt, on aurait peut-être pu laisser tomber les pommes et monter directement ici ! :p

Enfin, aujourd’hui, nous avons fait un tour dans cette ville et nous avons profité d’une connexion à internet pour faire notre demande de renouvellement de visa. Pour Charlotte il a été automatiquement accepté, quant à Tony il a du fournir des justificatifs et devra attendre 21 jours maximum pour avoir une réponse.

En attendant, nous allons vite quitter cette ville qui est sans intérêt et demain nous devrions être à Broome (toujours plus dans le nord). A noter que sur la route qui mène à cette ville nous devrions rencontrer nos premiers crocodiles sauvages.

A très bientôt (si un croco ne nous approche pas de trop près).